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Jun
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Chinchen Itza, site maya designe comme une des sept merveilles du monde | |
Nous quittons la cĂ´te pour nous rendre dans les terres et descendons du bus surclimatisĂ© Ă Valladolid, une petite ville Ă©lĂ©gante. Sans guide, sans adresse, sans hĂ´tel nous marchons et demandons conseil aux locaux, ce qui est probablement le meilleur guide du monde ! RĂ©sultat : Une guesthouse comme nous les aimons avec cuisine, lieux de vie, billard, wi-fi, petite piscine, lits confortables, lockers… Dès le soir mĂŞme nous allons explorer le minuscule centre ville, avec sa place carrĂ©e, ses arcades et son Ă©glise illuminĂ©e. Valladolid a quelques airs de ressemblance avec Salta (au nord de l’Argentine).   Nous nous rĂ©veillons tĂ´t pour prendre un « combi » (mini bus local) et arrivons les premières sur le site de Chinchen Itza. Ne connaissant pas l’histoire et la civilisation maya, nous dĂ©cidons de prendre un guide le temps d’une heure pour comprendre l’essentiel que je vous fais partager tout de suite !  - L’Empire maya Ă€ son apogĂ©e (600-900 apr. J.-C.), cette brillante civilisation s’étendait sur presque tout le territoire actuel du Yucatán, du Chiapas, du Guatemala et du Honduras. L’apogĂ©e de leur savoir et de leur art correspond aux VIIe, VIIIe et IXe siècles. Les Mayas possĂ©daient une littĂ©rature assez riche (brĂ»lĂ©e par les Espagnols). L’invention du zĂ©ro (comme les Arabes) permit de faire avancer mathĂ©matiques et astronomie et leur donnèrent une maĂ®trise du temps qui permettait non seulement d’écrire l’histoire, mais aussi et surtout, de prĂ©dire l’avenir grâce Ă l’observation astronomique.  - A Architecture prĂ©colombienne La structure de base du monde prĂ©colombien est la pyramide. Les pyramides mexicaines n’ont rien Ă voir avec celles de l’Égypte ancienne. Elles n’ont pas de vocation funĂ©raire mais sont destinĂ©es Ă se rapprocher des dieux. Construites au cĹ“ur de ce qu’on appelle le centre cĂ©rĂ©moniel, ce sont avant tout des bases sur lesquelles Ă©taient dressĂ©s des temples. - Chinchen Itza ChichĂ©n Itzá est une ancienne ville maya situĂ©e entre Valladolid et MĂ©rida dans la pĂ©ninsule du Yucatán au Mexique, probablement le principal centre religieux de la rĂ©gion. En juillet 2007, l'endroit a Ă©tĂ© dĂ©signĂ© comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde. La prĂ©sence d'une citĂ© maya Ă cet endroit est due Ă la prĂ©sence de deux puits naturels (cĂ©notĂ©s) qui constituaient un trĂ©sor inestimable dans cette rĂ©gion dĂ©pourvue d'eau. L'Ă©difice le plus important et le plus spectaculaire du site est une grande pyramide en terrasses, appelĂ©e Castillo (château en castillan) par les conquistadors espagnols. D’une hauteur de 24 mètres du sol Ă la plateforme supĂ©rieure, il ne s’agit pas de la plus haute de la rĂ©gion. Du sommet de la pyramide, on peut toutefois voir tous les autres Ă©difices du site ainsi que la forĂŞt environnante, d'une superficie de 300 hectares. La pyramide a une base carrĂ©e et une vocation calendaire. En effet, la civilisation maya a dĂ©veloppĂ© Ă un degrĂ© très avancĂ© l’astro-architecture qui consiste Ă allier les connaissances astronomiques au savoir-faire architectural. Ainsi, la pyramide prĂ©sente quatre faces chacune divisĂ©e en neuf plateaux et portant quatre escaliers ayant chacune 90 marches, et non 91 comme le croient un grand nombre de personnes, en effet les marches ont Ă©tĂ© numĂ©rotĂ©es rĂ©cemment afin de mettre fin aux rumeurs. L’orientation et la construction de la pyramide sont telles qu'au moment prĂ©cis des Ă©quinoxes de printemps et d'automne, le soleil produit avec les arĂŞtes de la pyramide une ombre portĂ©e qui fait croire que les grosses tĂŞtes de serpents au pied des escaliers de la pyramide sont prolongĂ©es par le corps ondulĂ© d'un serpent.  Nous vadrouillons sur le site et alternons entre les ruines : pyramides, observatoire, terrain de jeu de pelote et stands de souvenirs : bijoux, hamacs, sacs, chapeaux … Il fait une chaleur Ă nous faire dĂ©gouliner dès que l’on bouge le petit doigt et ce, malgrĂ© l’heure : 9 h du matin ! Des iguanes en grand nombre se promènent Ă©galement sur le site. Â
 Peu à peu, des bus pleins à craquer déposent des touristes qui envahissent alors le site… il est temps pour nous de partir !  Après 2 heures d’attente, nous trouvons un bus qui nous fait plonger dans un coin de paradis : une « cenoté » : une sorte de puits ou de grotte qui renferme de l’eau … Ni une ni deux nous plongeons sans hésitation dans cette piscine naturelle exceptionnelle. Rafraichissement garanti !   A l’hôtel nous arrivons et l’ambiance tourne à la convivialité : billard, bière, téquila avec Osvaldo et Alfredo les Mexicains, Sara l’Américaine vivant à Berlin. Soirée rigolade, resto typique et … rendez-vous tous ensemble le lendemain matin pour profiter d’une autre cenoté ! Dans un autre style, cette seconde cenoté ne possède qu’une minuscule ouverture sur l’extérieur. Des jeux de lumières, des cordes dans l’eau, des stalactites, l’odeur d’humidité… nous voici en train de nous baigner dans une grotte remplie d’eau ! Incroyable !   Prochaine étape : Coba, autre site maya. Lire 0 commentaires ... >> |
1
Jun
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América del Norde : Bienvenido en Mexico ! Episode premier : Cancun! | |
C'est sur un banc à l'aéroport de Lima, à 5 heure du mat, que je retrouve Noémie à demie endormie, attendant l'avant dernier grand vol : Lima - Cancun. 3 vols plus tard (lima-panama-mexico-cancun) et 7 heures d'attente dans la capitale mexicaine...Nous voilà à Cancun,  cette grosse station balnéaire des Caraïbes, située dans la péninsule du Yucatán. Le Climat y est très chaud et humide...Nous arrivons dans un hostel bon marché et quelque peu miteux, sur les coups de 2h du mat... Température moyenne : 30 degrés... Nous passerons notre première journée mexicaine dans les rues ensoleillées de Cancun, à la recherche d'informations concernant notre programme touristique des prochaines semaines...   Nous voici les pieds dans l'eau chaude, limpide et turquoise, à la terrasse d'un petit restau, à déguster un bon Céviche. Elle déborde de buildings et de complexes hôteliers énormes. Le cadre n'est pas transcendant...mais j'avoue que la mer est très belle... Le soir même, nous nous retrouvons chez notre contact de couch surfing, Oscar, un mexicain de 30 ans, Ingénieur informaticien dans un centre de réhabilitation infantile. Aussitôt arrivées, nous préparons un bon repas pour Oscar et ses amis, thérapeutes du centre. Soirée conviviale. Nous serons invitées à visiter l'institution deux jours plus tard. Trempées, nous accostons dans la ville principale de l'île, puis nous partons pour une première baignade sur la plus belle plage de l'île.
Près d'une épave de bateau, nous apercevons quelques beaux poissons..escortées par deux mexicains dragueurs, nous ne profiterons pas beaucoup de cette étape. Dans la continuité touristique ringarde...nous partons prendre une photo avec un poisson chat géant, le "Tiburone"! Le pauvre mammifère vit dans 3m2 avec son acolyte et passe sa journée à se faire caresser par les touristes... Le lendemain matin, nous nous levons au rythme des travailleurs...et partons visiter cette fameuse institution financée par le Téléthon! Un centre gigantesque, des équipes on ne peut plus souriantes. Faute de psychomotriciens, nous assisterons à une séance de kiné (et d’ergothérapie (occupational therapist). Les moyens à disposition sont énormes...Nous bavons devant la piscine et la balnéothérapie, la salle "Snozelen", l'agencement de chaque salle de rééducation, et cette grosse machine robot pour faire marcher les enfants est si surprenante...   Sur cette dernière visite insolite, nous quittons Oscar et cette grande station balnéaire pour l'intérieur des terres...A la découverte des sites Maya! Lire 1 commentaires ... >> |
28
Mai
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Noemie au pays des moais ... | |
1h du matin, aéroport de Lima, un avion s’envole pour la isla de Pascua (l’île de Pâques) et j’ai la chance de faire partie des passagers. Fatiguée, je dors durant les 5h30 de vol. L’avion atterrit en pleine nuit, ne laissant aucune chance de voir pour la première fois l’apparence de l’île. Située à 3 760 km du Chili et à 4 100 km de Tahiti, l'île de Pâques est l'une des terres les plus isolées au monde. Longue d'à peine 23 km sur 12 km de large (173 km²), l'île de Pâques prend la forme quasi parfaite d'un triangle isocèle. Née des profondeurs de l'océan, par une brèche de l'écorce terrestre, elle a été constituée par 3 volcans principaux, aujourd'hui éteints.
 Un peu d’histoire : L’île fut visitée par le premier Européen, le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen le jour de Pâques, le 5 avril 1722 et comptait alors près de 4000 habitants. Elle fut annexée par l 'Espagne en 1770et devint une possession chilienne en 1888. Avant de passer les contrôles douaniers, j’achète mon billet d’entrée pour les deux sites payants de l’île, 25 000 pesos chiliens (40 euros). Victorio, du camping Tipanie Moana, m’attend à la sortie du minuscule aéroport et me vêtis d’un beau collier de fleurs fuchsia. En 3 minutes de voiture nous sommes arrivés au camping, ma tente déjà montée n’attend plus que moi pour quelques heures de sommeil supplémentaire ! Réveil à 9h, petit déj dans la grande cuisine et « à moi la isla ! ».  Je fais mes premiers pas dans la seule « ville » de l’île, au sud ouest : Hanga Roa (3800 habitants). En passant devant la poste, j’en profite pour ajouter à mon passeport un beau tampon de 3 têtes de Moais. Je découvre l’océan, agité et puissant et mon premier Moai, sérieux et majestueux. A la recherche d’infos, me voilà à l’office de tourisme où je bombarde Sebastian de questions … dans un espagnol approximatif ! Nous sympathisons sur le champ et nous nous donnons rendez vous pour boire une bière le soir même. Sous le soleil, je pars explorer à pieds, la pointe sud de l’île où se situe un des trois volcans. Sur le chemin, je m’aventure dans une grotte, sur ses parois, des peintures ancestrales. La côte est magnifique : des falaises, de l’eau d’un bleu profond, de collines vertes sur lesquelles mangent des chevaux en liberté. L’aspect sauvage de l’île est préservé. Après 45 minutes de montée, je découvre avec stupéfaction le cratère du volcan Rano Kao rempli d’eau. Je marche autour du volcan, si près de l’océan. A l’extrême pointe de l’île se dresse un « musée » explicatif et un circuit pédestre avec des explications sur le mode de vie ancestrale de Pascuans. Les gardiens ne me demandent pas mon billet d’entrée …
Volcan Rano Kao Je redescends et rejoins la ville en marchant le long de la cĂ´te. Un petit port, des restaurants, un autre Moai, la puissance de l’ocĂ©an se fracassant sur les parois des falaises, des fleurs partout de toutes les couleurs…j’aime l’environnement qui m’entoure et qui me fait me sentir bien.   Au camping, je rencontre un couple tourdumondiste qui voyage depuis seulement 1 mois et qui me conseille de visiter l’île en scooter. J’en parle Ă Sebastian le soir qui n’est pas de cet avis, mais les tours organisĂ©s Ă la journĂ©e avec guide sont chers…il me dĂ©gote un plan moitiĂ© prix mais ce sera Ă l’arrière d’un pick up ! Nous faisons connaissance et il me raconte sa vie, son Ă®le qui ne quittera jamais pour une longue durĂ©e. A 9h le lendemain, le guide vient me chercher Ă mon camping pour faire « le grand tour ». Je m’ajoute donc aux 4 personnes qui avaient rĂ©servĂ© le tour : un jeune couple d’étudiants français Ă Lima, un Antillais et un allemand aux appareils photos plus grands que moi ! Nous dĂ©couvrons des Moais en grands nombres et de prĂ©cieuses explications transmises par notre guide passionnĂ©. Les Moais dressĂ©s sont le rĂ©sultat d’une rĂ©novation, tous ayant Ă©tĂ© dĂ©truits lors de guerres civiles et coloniales.  Â
A propos des Moais : Les Moais sont disposés près des côtes, le regard tourné vers l’intérieur de l’île, en guise de protection. Ces mystérieuses statues semblent avoir été taillées dès les environs de l'an 800. On en recense actuellement près de 900 sur l'île (887, très précisément). On pense que certaines pourraient encore être enterrées : le nombre total de moais approcherait alors peut-être du millier. Sculptés dans la roche volcanique du Rano Raraku (un autre volcan), ils peuvent peser jusqu’à 74 tonnes. Cette démesure a provoqué les fantasmes des archéologues et ethnologues : comment les Pascuans réussirent-ils à parcourir tant de kilomètres (jusqu’à 20) avec, à l’époque, des moyens techniques rudimentaires ? Certains Moais portent sur la tête une sorte de chapeau rond de pierre rouge à l'aspect de scorie, le pukao, extrait de la carrière Puna Pau. Les ahus sont les plates-formes cérémonielles qui supportaient les Moais.        Après la visite de nombreux sites détruits, nous arrivons à la carrière des Moais (lieu de fabrication), à proximité du volcan Rano Raraku. (Second site payant, l’officier oublie de poinçonner mon billet … le laissant ainsi vierge…. Et revendable !!! ) Telle une pluie de ces géants de pierre, les Moais ne dévoilent qu’une partie de leur corps, le reste étant enterré dans le sol. Certains, en cours de fabrication, n’ont pas encore pris vie. Ils sont la preuve de la manière de réalisation, de taille, à même la roche. Le plus grand, celui de 21 mètres de haut fait partie de ceux-ci : il n’a pas eu le temps de s’élever !   Après cette foule de Moais, nous nous reposons au pied du cratère du volcan à proximité, lui aussi rempli d’eau. Nous poursuivons la visite sur le site le plus impressionnant à mes yeux : les 15 Moais.  La plage (unique sur l’île) constitue notre dernier arrêt, fort agréable même si l’eau de l’océan Pacifique se révèle, sans surprise, être un peu trop fraîche ! 5 Moais se dressent tout près, abrités par un magnifique arc-en-ciel laissant présager que la pluie va venir nous importuner ! Nous rentrons trempés et heureux de tous ces sites magnifiques contemplés sur cette île mystérieuse. Après un dîner animé avec 3 Chiliens au camping, je retrouve Sebastian qui me fait découvrir un bout de l’île by night à l’arrière de son scooter ! Il m’invite chez lui pour regarder un documentaire dans lequel il apparait en tant que guide. Très intéressant, je comprends de plus en plus de choses de cet endroit. L’île affiche des airs très polynésiens : langue, danse, cérémonie. C’est sous la pluie et le vent que je m’endors dans ma tente en espérant que le temps sera plus clément le lendemain. Entre averses et percées de soleil, j’effectue un tour à la demi-journée avec les mêmes personnes que la veille à la découverte de la côte nord-ouest : toute recouverte de lave. Nous nous aventurons dans des grottes, des puits, apprenons à reconnaitre les restes des maisons et de l’agriculture. Nous terminons le lieu ou se dressent les 7 Moais, représentants les 7 frères envoyés par le roi de Tahiti à la recherche d’une terre plus clémente en terme de tsunami. Ceux-ci découvrirent cette île vierge et commencèrent à venir la peupler. Ainsi, ces 7 Moais, sont les seuls orientés le visage face à l’océan. Après le déjeuner, la pluie s’invite sans invitation…qu’à cela ne tienne, je vais en profiter pour aller au musée. Sur la route, je croise Manuel, perché sur son grand cheval, qui m’offre une goyave (l’île en regorge). N’ayant rien à perdre, je lui demande s’il en possède un autre et s’il est dispo demain … Réponse affirmative ! Rendez vous demain à 10h sur le stade de foot pour une journée équestre sur l’île ! Génial ! Au musée, (petit et peu pertinent), j’en profite pour chercher un touriste fraîchement arrivé sur l’île pour lui vendre mon billet d’entrée ! Je rencontre Elodie, une française, un peu sidérée de ma demande ! Elle a déjà acheté son billet et trouve certainement ma façon de faire un peu gonflée ! Finalement, en discutant, nous sympathisons et elle m’invite à l’accompagner visiter un autre site de l’île appelé Vinatu ! Super opportunité pour moi. Sur ce site, nous pouvons voir un mur de pierres gigantesques et totalement identiques à ceux construit par les Incas au Pérou… étonnant ! Sur ce site non rénové, les Moais sont tous tombés … Nous demandons à notre chauffeur de taxi de nous déposer au marché artisanal, histoire de faire un peu de shopping entre filles ! Sous la pluie je rentre au camping, les Chiliens sont là et m’offre l’apéro … au pisco bien sur ! Je me lève à 6h du matin mon quatrième jour pour peut-être aller voir le lever de soleil sur les 15 Moais avec Sebastian. Nous nous étions fixé un rendez vous sur internet pour décider, en fonction de la météo si nous y allions ou pas… mais pas d’électricité, pas d’internet…. Un couple d’Américains du camping se sont également levés avant le soleil et me demande si je pars prendre l’avion. Je leur explique ma situation… et ils me proposent de m’emmener voir le lever de soleil, chose qu’ils avaient également programmé ! Chanceuse, me voilà à bord d’un 4X4 rouge ! Les nuages trop nombreux laissent tout de même apparaître une jolie couleur mauve derrière les silhouettes des 15 bonhommes dressés majestueusement devant nous.   Je retrouve Manuel qui est bien au rendez vous et nous partons au galop à l’extrême nord de l’île, où l’on ne peut pas s’y rendre en voiture. Très volcanique, je manque plusieurs fois de tomber de mon grand cheval lancé au galop ! Ici, les chevaux sont dressés succinctement et il n’est pas toujours facile de faire arrêter le mien ! Une petite frayeur le premier quart d’heure avant de prendre confiance en moi et en ma monture ! Seuls sur cette partie de l’île, au bord de l’océan, la Mongolie résonne dans mes souvenirs ! Je rentre fatiguée et m’accorde un peu de repos au camping. Le gérant du camping nous propose à tous une soirée de danse traditionnelle Rapa Nui au Kari Kari pour 7000 pesos au lieu de 12000… Les Chiliens sont partants et moi aussi ! Vêtements, musique et danses traditionnelles au programme ; un mélange de culture polynésienne et de Maoris (par exemple, les Pascuans disposent également d’un hakka). Bien sur, je me fais inviter à danser sur scène avec le plus dénudé des danseurs, sous les yeux rieurs des 3 Chiliens !   Mon dernier jour arrive, l’avion décolle à 17h, ce qui me laisse encore un peu de temps pour profiter de cette Isla de Pascua. Je pars me promener à proximité de la ville, voir une dernière fois les Moais les plus accessibles. Pour le déjeuner, j’ai invité Sebastian au restaurant pour le remercier de son aide et pour passer encore un peu de temps avec lui avant de m’envoler pour Lima. En l’attendant, j’observe une femme, typée européenne, demander des renseignements à des locaux. Je me dirige vers elle et après discussion, lui revend mon billet d’entrée ! 3heures avant de me rendre à l’aéroport ! Il était temps !  Avec Sebastian, nous dégustons un délicieux ceviche de thon avant de se dire aurevoir. C’est un peu triste que je rentre faire mon sac au camping et rejoindre l’aéroport. Ces 5 jours sont passés si vite ! Jamais seule bien longtemps, je retrouve les francais, les americains, l’allemand à l’aéroport ! Pour couronner le tout, un Pascuan s’assoit à côté de moi pendant le vol et m’offre un bijou typique de l’île : un coquillage avec des plumes ! Nous arrivons à bon port, Lima, sans encombre. Transfert de bagages, changement de compagnie (avec la peur que mon sac soit perdu !) et « nuit » à l’aéroport ! Louise me rejoins au petit matin pour notre journée de voyage : Lima – Panama suivi d’un Panama-Mexico, 8h d’attentes pour notre dernier vol Mexico-Cancun. Arrivées à bon port pour nous deux et nos deux copains de voyages : nos sacs !  En Bonus : un habitant typique de l'île !  Lire 0 commentaires ... >> |
27
Mai
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Premiers pas dans la Selva : D'Iquitos au village de Puerto Miguel! | |
Réveillée de très bon matin, ou plutôt au beau milieu de la nuit, je saute dans la voiture d'Elio, un adorable chauffeur de taxis et ami d'Agnès. Nous traversons Lima de nuit... Bonne sécurité et bon prix! C'est donc épuisée que j'arrive à Iquitos à midi ! Nous y gouterons jus suaves et delicieux... tout un tas de produits nouveaux made in "La Selva" : une dizaine de nouveaux fruits, de graines, de poissons en tout genre, pourvus de grosses dents pointues pour la plus part (même le poisson chat se mange!). Du singe dépecé, de la tortue dechiquetee et des vers blancs plus gros que mon pouce ! A l'entrée de Puerto Miguel, une maison un peu reculée... un magnifique bengalow sur pilotis apparait. Mon nouveau lieu de vie pour une semaine. Le village est immergé dans son ensemble... les pieds dans l'eau, tel un village flottant...       Noémi commence à cuisiner au feu de bois les quelques piranas pêchés le jour même par son Raoul ! Repas bananes planteur fries, riz, poisson du Rio fri également... tout ceci est simple mais bien cuisiné. Un vrai régal. Le deuxième jour, nous partons en excursion canoë dans la Selva durant 5 heures... Chaque oiseau rencontré possède un nom, un chant, un mode de vie... Raoul est génial... mais ma mémoire l'est moins...
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La suite se passe sur un canoë, avec Raoul toujours, mais cette fois ci avec des bottes...nous nous apprêtons à partir en excursion terrestre! L'eau n'a pas tout encevelie... certaines parcelles de terres sont encore praticables. Sur le trajet, nous tombons sur un paresseux en action! Et il faut dire que c'est rare. Nous le scrutons... Je tente de le prendre de telle sorte que la photo ressemble a un paresseux... mais il prend de telles postures et il a une morphologie si particulière... que le mieux est de l'observer directement évoluer. Raoul est un puit de savoir...je l'écoute telle une élève attentive. Sur la route du retour nous croiserons deux enormes iguanes, un ecureil géant, des singes par dizaines, et des Toucans! Enfin! Nous avons pu les observer davantage cette fois ci et en capturer en image! Lire 0 commentaires ... >> |
22
Mai
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LIMA, capitale peruvienne | |
Nous sommes conviĂ©es Ă passer notre sĂ©jour chez Julie (adorable française rencontrĂ©e en Bolivie) dans sa coloc cosmopolite de 16 personnes : des Français, Allemands, Argentins, BrĂ©siliens, PĂ©ruviens, Colombiens cohabitent ensemble Ă Bacafl dans une ambiance joyeuse … et parfois bruyante ! A peine dĂ©barquĂ©es, nous dĂ®nons tous ensemble avant de rires aux Ă©clats en jouant Ă des jeux de rĂ´les hilarants. Nos partenaires de jeu : Guillaume, Clara, Thibault, Gabi, Alix, des Ă©tudiants français venus Ă©tudiĂ©s une annĂ©e Ă Lima et qui en profitent pour dĂ©couvrir le PĂ©rou et ses environs. Nous passons un jour et demi en compagnie de Julie Ă visiter diffĂ©rents quartiers, le centre ville historique tout d’abord avec un musĂ©e comprenant une bibliothèque incroyablement vieille (tel un dĂ©cor d’Harry Potter) avec ses ouvrages usĂ©s, son plancher grinçant, ses escaliers en bois, ses Ă©chelles dĂ©mantibulĂ©es et son odeur de vieux livres ! C’est dans les catacombes que se termine la visite guidĂ©e mais ces dernières se rĂ©vèlent bien moins impressionnantes que celles de Paris !   Vente de livres dĂ©jĂ lus, recherche d’un lonely planet Mexicain (que nous ne trouvons pas, Ă partir de maintenant nous pensons pouvoir nous dĂ©brouiller sans !), discussion avec les gens dans la rue … puis dĂ©part pour un autre quartier : Barranco…1h20 de bus local plus tard nous y arrivons enfin ! Il paraĂ®t que Lima est grande comme la Belgique ! Plus calme en terme de circulation, plus vivant en terme d’ambiance nocturne, plus riche aussi, ce quartier est agrĂ©able pour y passer une soirĂ©e entre amis ou en amoureux ! Nous dĂ®nons dans un resto typique après avoir arpentĂ© toutes les rues principales et prenons un verre dans un vieux wagon d’un train amĂ©nagĂ© en resto bar. SoirĂ©e Ă la coloc passĂ©e Ă rĂ©pondre aux nombreuses questions des colocs sur notre voyage et d’échanger sur nos expĂ©riences respectives. Nous passons notre samedi Ă La Punta, un autre quartier en forme de pointe sur l’ocĂ©an oĂą nous dĂ©gustons un dĂ©licieux ceviche (encore !). Nous marchons au milieu des maisons colorĂ©es, nous nous reposons sur les galets au bord des vagues, nous nous prenons en photos au milieu d’un parc militaire fictif ! Â
                Nous assistons également à un « concert » de percus et d’instruments en tous genres appelé « Les tambores de la paz » ce qui signifie les tambours de la paix, ce rassemblement hebdomadaire et musical est offert à la pachamama. Ambiance baba cool, zicos, jongleurs, danseurs … tout pour passer une bonne soirée. Dans la nuit, Louise nous quitte pour l’Amazonie, en début d’après midi, Julie part elle explorer le nord du Pérou … quant à moi je profite encore 2 jours du confort des lieux et de l’ambiance de la coloc…avant de m’envoler au milieu du Pacifique, sur l’île de Pâques. Lire 1 commentaires ... >> |
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