Un extraordinaire detour de trois cent et quelques jours autour de la terre
2
Jun
    Chinchen Itza, site maya designe comme une des sept merveilles du monde

Nous quittons la côte pour nous rendre dans les terres et descendons du bus surclimatisé à Valladolid, une petite ville élégante. Sans guide, sans adresse, sans hôtel nous marchons et demandons conseil aux locaux, ce qui est probablement le meilleur guide du monde ! Résultat : Une guesthouse comme nous les aimons avec cuisine, lieux de vie, billard, wi-fi, petite piscine, lits confortables, lockers… Dès le soir même nous allons explorer le minuscule centre ville, avec sa place carrée, ses arcades et son église illuminée. Valladolid a quelques airs de ressemblance avec Salta (au nord de l’Argentine).

 

 

Nous nous réveillons tôt pour prendre un « combi » (mini bus local) et arrivons les premières sur le site de Chinchen Itza. Ne connaissant pas l’histoire et la civilisation maya, nous décidons de prendre un guide le temps d’une heure pour comprendre l’essentiel que je vous fais partager tout de suite !

 

- L’Empire maya

À son apogée (600-900 apr. J.-C.), cette brillante civilisation s’étendait sur presque tout le territoire actuel du Yucatán, du Chiapas, du Guatemala et du Honduras.

L’apogée de leur savoir et de leur art correspond aux VIIe, VIIIe et IXe siècles. Les Mayas possédaient une littérature assez riche (brûlée par les Espagnols). L’invention du zéro (comme les Arabes) permit de faire avancer mathématiques et astronomie et leur donnèrent une maîtrise du temps qui permettait non seulement d’écrire l’histoire, mais aussi et surtout, de prédire l’avenir grâce à l’observation astronomique.
Les Mayas naviguaient tout au long du Yucatán et des côtes de l’Amérique centrale, établissant ainsi des relations commerciales entre les différentes cités-États.

 

- A  Architecture précolombienne

La structure de base du monde précolombien est la pyramide. Les pyramides mexicaines n’ont rien à voir avec celles de l’Égypte ancienne. Elles n’ont pas de vocation funéraire mais sont destinées à se rapprocher des dieux. Construites au cœur de ce qu’on appelle le centre cérémoniel, ce sont avant tout des bases sur lesquelles étaient dressés des temples.
Au sommet de la pyramide, on trouvait également des autels et des sculptures représentant les dieux.

- Chinchen Itza

Chichén Itzá est une ancienne ville maya située entre Valladolid et Mérida dans la péninsule du Yucatán au Mexique, probablement le principal centre religieux de la région. En juillet 2007, l'endroit a été désigné comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde.

La présence d'une cité maya à cet endroit est due à la présence de deux puits naturels (cénotés) qui constituaient un trésor inestimable dans cette région dépourvue d'eau.

L'édifice le plus important et le plus spectaculaire du site est une grande pyramide en terrasses, appelée Castillo (château en castillan) par les conquistadors espagnols. D’une hauteur de 24 mètres du sol à la plateforme supérieure, il ne s’agit pas de la plus haute de la région. Du sommet de la pyramide, on peut toutefois voir tous les autres édifices du site ainsi que la forêt environnante, d'une superficie de 300 hectares.

La pyramide a une base carrée et une vocation calendaire. En effet, la civilisation maya a développé à un degré très avancé l’astro-architecture qui consiste à allier les connaissances astronomiques au savoir-faire architectural.

Ainsi, la pyramide présente quatre faces chacune divisée en neuf plateaux et portant quatre escaliers ayant chacune 90 marches, et non 91 comme le croient un grand nombre de personnes, en effet les marches ont été numérotées récemment afin de mettre fin aux rumeurs. L’orientation et la construction de la pyramide sont telles qu'au moment précis des équinoxes de printemps et d'automne, le soleil produit avec les arêtes de la pyramide une ombre portée qui fait croire que les grosses têtes de serpents au pied des escaliers de la pyramide sont prolongées par le corps ondulé d'un serpent.

 

Nous vadrouillons sur le site et alternons entre les ruines : pyramides, observatoire, terrain de jeu de pelote et stands de souvenirs : bijoux, hamacs, sacs, chapeaux … Il fait une chaleur à nous faire dégouliner dès que l’on bouge le petit doigt et ce, malgré l’heure : 9 h du matin ! Des iguanes en grand nombre se promènent également sur le site.

 

 

Peu à peu, des bus pleins à craquer déposent des touristes qui envahissent alors le site… il est temps pour nous de partir !

 

Après 2 heures d’attente, nous trouvons un bus qui nous fait plonger dans un coin de paradis : une « cenoté » : une sorte de puits ou de grotte qui renferme de l’eau … Ni une ni deux nous plongeons sans hésitation dans cette piscine naturelle exceptionnelle. Rafraichissement garanti !

 

 

A l’hôtel nous arrivons et l’ambiance tourne à la convivialité : billard, bière, téquila avec Osvaldo et Alfredo les Mexicains, Sara l’Américaine vivant à Berlin. Soirée rigolade, resto typique et … rendez-vous tous ensemble le lendemain matin pour profiter d’une autre cenoté !

Dans un autre style, cette seconde cenoté ne possède qu’une minuscule ouverture sur l’extérieur. Des jeux de lumières, des cordes dans l’eau, des stalactites, l’odeur d’humidité… nous voici en train de nous baigner dans une grotte remplie d’eau ! Incroyable !

 

 

Prochaine étape : Coba, autre site maya.


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1
Jun
    AmĂ©rica del Norde : Bienvenido en Mexico ! Episode premier : Cancun!

C'est sur un banc à l'aéroport de Lima, à 5 heure du mat, que je retrouve Noémie à demie endormie, attendant l'avant dernier grand vol : Lima - Cancun.
Nous arrivons sur la dernière partie de ce grand voyage : Le Mexique, le Belize et le Guatemala!

3 vols plus tard (lima-panama-mexico-cancun) et 7 heures d'attente dans la capitale mexicaine...Nous voilà à Cancun,  cette grosse station balnéaire des Caraïbes, située dans la péninsule du Yucatán.

Le Climat y est très chaud et humide...Nous arrivons dans un hostel bon marché et quelque peu miteux, sur les coups de 2h du mat...

Température moyenne : 30 degrés...
Une bonne nuit chaude mais récupératrice nous attend.

Nous passerons notre première journée mexicaine dans les rues ensoleillées de Cancun, à la recherche d'informations concernant notre programme touristique des prochaines semaines...
Nous tombons dans des agences grotesques qui nous proposent des tours organisés sur des embarcations remplies de touristes américains, à boire cocktails sur cocktails, sans limites...Nous fuyons rapidement ces attrapes touristes...et montons dans un combi en direction des plages paradisiaques de la côte.

 

 

Nous voici les pieds dans l'eau chaude, limpide et turquoise, à la terrasse d'un petit restau, à déguster un bon Céviche.
La ville de Cancun ne nous a clairement pas Ă©blouie...

Elle déborde de buildings et de complexes hôteliers énormes. Le cadre n'est pas transcendant...mais j'avoue que la mer est très belle...

Le soir même, nous nous retrouvons chez notre contact de couch surfing, Oscar, un mexicain de 30 ans, Ingénieur informaticien dans un centre de réhabilitation infantile.
Il vit dans un quartier résidentiel surprenant : des centaines de maisons mitoyennes identiques, à la couleur près (rose, beige, blanc)...nous voilà dans un film : "the Truman show"...A s'en perdre en revenant des courses!

Aussitôt arrivées, nous préparons un bon repas pour Oscar et ses amis, thérapeutes du centre. Soirée conviviale. Nous serons invitées à visiter l'institution deux jours plus tard. 
Pour notre deuxième jour, nous partons sous la pluie en excursion sur l'isla mujeres, en face de Cancun. Nous choisissons un petit tour organisé bon marché avec des familles mexicaines adorables.

Trempées, nous accostons dans la ville principale de l'île, puis nous partons pour une première baignade sur la plus belle plage de l'île.


Une noix de coco plus tard, nous réembarquons pour 30 minutes de snorkeling, montre en main.

Près d'une épave de bateau, nous apercevons quelques beaux poissons..escortées par deux mexicains dragueurs, nous ne profiterons pas beaucoup de cette étape.

Dans la continuité touristique ringarde...nous partons prendre une photo avec un poisson chat géant, le "Tiburone"! Le pauvre mammifère vit dans 3m2 avec son acolyte et passe sa journée à se faire caresser par les touristes...
Enfin un bon dej au restau du coin et nous rentrons Ă  la maison, chez Oscar!
Du 3 étoiles chez lui.. prendre sa douche sans nos tongues..un confort non négligeable. Un bon canapé pour s'affaler, une cuisine pour se régaler...

Le lendemain matin, nous nous levons au rythme des travailleurs...et partons visiter cette fameuse institution financée par le Téléthon! Un centre gigantesque, des équipes on ne peut plus souriantes. Faute de psychomotriciens, nous assisterons à une séance de kiné (et d’ergothérapie (occupational therapist). Les moyens à disposition sont énormes...Nous bavons devant la piscine et la balnéothérapie, la salle "Snozelen", l'agencement de chaque salle de rééducation, et cette grosse machine robot pour faire marcher les enfants est si surprenante...

 

 

Sur cette dernière visite insolite, nous quittons Oscar et cette grande station balnéaire pour l'intérieur des terres...A la découverte des sites Maya!


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28
Mai
    Noemie au pays des moais ...

1h du matin, aéroport de Lima, un avion s’envole pour la isla de Pascua (l’île de Pâques) et j’ai la chance de faire partie des passagers. Fatiguée, je dors durant les 5h30 de vol. L’avion atterrit en pleine nuit, ne laissant aucune chance de voir pour la première fois l’apparence de l’île.

Située à 3 760 km du Chili et à 4 100 km de Tahiti, l'île de Pâques est l'une des terres les plus isolées au monde. Longue d'à peine 23 km sur 12 km de large (173 km²), l'île de Pâques prend la forme quasi parfaite d'un triangle isocèle. Née des profondeurs de l'océan, par une brèche de l'écorce terrestre, elle a été constituée par 3 volcans principaux, aujourd'hui éteints.

 

Un peu d’histoire :

L’île fut visitée par le premier Européen, le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen le jour de Pâques, le 5 avril 1722 et comptait alors près de 4000 habitants. Elle fut annexée par l 'Espagne en 1770et devint une possession chilienne en 1888.

Avant de passer les contrôles douaniers, j’achète mon billet d’entrée pour les deux sites payants de l’île, 25 000 pesos chiliens (40 euros). Victorio, du camping Tipanie Moana, m’attend à la sortie du minuscule aéroport et me vêtis d’un beau collier de fleurs fuchsia. En 3 minutes de voiture nous sommes arrivés au camping, ma tente déjà montée n’attend plus que moi pour quelques heures de sommeil supplémentaire ! Réveil à 9h, petit déj dans la grande cuisine et « à moi la isla ! ».

 

Je fais mes premiers pas dans la seule « ville » de l’île, au sud ouest : Hanga Roa (3800 habitants). En passant devant la poste, j’en profite pour ajouter à mon passeport un beau tampon de 3 têtes de Moais. Je découvre l’océan, agité et puissant et mon premier Moai, sérieux et majestueux. A la recherche d’infos, me voilà à l’office de tourisme où je bombarde Sebastian de questions … dans un espagnol approximatif ! Nous sympathisons sur le champ et nous nous donnons rendez vous pour boire une bière le soir même.

Sous le soleil, je pars explorer à pieds, la pointe sud de l’île où se situe un des trois volcans. Sur le chemin, je m’aventure dans une grotte, sur ses parois, des peintures ancestrales. La côte est magnifique : des falaises, de l’eau d’un bleu profond, de collines vertes sur lesquelles mangent des chevaux en liberté. L’aspect sauvage de l’île est préservé.

Après 45 minutes de montée, je découvre avec stupéfaction le cratère du volcan Rano Kao rempli d’eau. Je marche autour du volcan, si près de l’océan. A l’extrême pointe de l’île se dresse un « musée » explicatif et un circuit pédestre avec des explications sur le mode de vie ancestrale de Pascuans. Les gardiens ne me demandent pas mon billet d’entrée …

Volcan Rano Kao

Je redescends et rejoins la ville en marchant le long de la côte. Un petit port, des restaurants, un autre Moai, la puissance de l’océan se fracassant sur les parois des falaises, des fleurs partout de toutes les couleurs…j’aime l’environnement qui m’entoure et qui me fait me sentir bien.

 

 

Au camping, je rencontre un couple tourdumondiste qui voyage depuis seulement 1 mois et qui me conseille de visiter l’île en scooter. J’en parle à Sebastian le soir qui n’est pas de cet avis, mais les tours organisés à la journée avec guide sont chers…il me dégote un plan moitié prix mais ce sera à l’arrière d’un pick up ! Nous faisons connaissance et il me raconte sa vie, son île qui ne quittera jamais pour une longue durée.

A 9h le lendemain, le guide vient me chercher à mon camping pour faire « le grand tour ». Je m’ajoute donc aux 4 personnes qui avaient réservé le tour : un jeune couple d’étudiants français à Lima, un Antillais et un allemand aux appareils photos plus grands que moi !

Nous découvrons des Moais en grands nombres et de précieuses explications transmises par notre guide passionné. Les Moais dressés sont le résultat d’une rénovation, tous ayant été détruits lors de guerres civiles et coloniales.

 

 

A propos des Moais :

Les Moais sont disposés près des côtes, le regard tourné vers l’intérieur de l’île, en guise de protection. Ces mystérieuses statues semblent avoir été taillées dès les environs de l'an 800. On en recense actuellement près de 900 sur l'île (887, très précisément). On pense que certaines pourraient encore être enterrées : le nombre total de moais approcherait alors peut-être du millier.
Ces statues personnifiaient les ancêtres fondateurs de chaque clan, protégeaient leurs descendants. Un prestige certain s'attachait à leur réalisation et il semble que les différentes tribus de l'île soient entrées en compétition de plus en plus féroce pour produire les plus grands et les plus beaux Moais.

Sculptés dans la roche volcanique du Rano Raraku (un autre volcan), ils peuvent peser jusqu’à 74 tonnes. Cette démesure a provoqué les fantasmes des archéologues et ethnologues : comment les Pascuans réussirent-ils à parcourir tant de kilomètres (jusqu’à 20) avec, à l’époque, des moyens techniques rudimentaires ?
L’hypothèse retenue : le Moai était debout et on le faisait pivoter centimètre par centimètre à l'aide de cordes, telle une danse. Il suffisait ensuite d'être animé d'un enthousiasme inébranlable pour emmener le colosse aux quatre coins de l’île…. La tradition rapporte que les Moais se dirigeaient parfois à pied vers leur ahu (plateforme) grâce au mana, leur puissance spirituelle... Actuellement, de nombreux Moais, couchés à même le sol, face contre terre semblent être tombés pendant leur transport.

Certains Moais portent sur la tête une sorte de chapeau rond de pierre rouge à l'aspect de scorie, le pukao, extrait de la carrière Puna Pau.
Autre signe particulier : les moai avaient, semble-t-il, des yeux de corail pour représenter le « visage vivant » d'un ancêtre particulier, qui pouvait ainsi projeter son mana sur ses descendants et leur territoire. Ils étaient encastrés dans leurs grandes orbites, taillées une fois seulement que le moai avait atteint l'ahu désigné.

Les ahus sont les plates-formes cérémonielles qui supportaient les Moais.
Ces plates-formes abritaient des chambres funéraires où étaient entreposés les ossements.

 

 

 

 

 

 

 

Après la visite de nombreux sites détruits, nous arrivons à la carrière des Moais (lieu de fabrication), à proximité du volcan Rano Raraku. (Second site payant, l’officier oublie de poinçonner mon billet … le laissant ainsi vierge…. Et revendable !!! )

Telle une pluie de ces géants de pierre, les Moais ne dévoilent qu’une partie de leur corps, le reste étant enterré dans le sol. Certains, en cours de fabrication, n’ont pas encore pris vie. Ils sont la preuve de la manière de réalisation, de taille, à même la roche. Le plus grand, celui de 21 mètres de haut fait partie de ceux-ci : il n’a pas eu le temps de s’élever !

 

 

Après cette foule de Moais, nous nous reposons au pied du cratère du volcan à proximité, lui aussi rempli d’eau. Nous poursuivons la visite sur le site le plus impressionnant à mes yeux : les 15 Moais.

 

La plage (unique sur l’île) constitue notre dernier arrêt, fort agréable même si l’eau de l’océan Pacifique se révèle, sans surprise, être un peu trop fraîche ! 5 Moais se dressent tout près, abrités par un magnifique arc-en-ciel laissant présager que la pluie va venir nous importuner ! Nous rentrons trempés et heureux de tous ces sites magnifiques contemplés sur cette île mystérieuse.

Après un dîner animé avec 3 Chiliens au camping, je retrouve Sebastian qui me fait découvrir un bout de l’île by night à l’arrière de son scooter ! Il m’invite chez lui pour regarder un documentaire dans lequel il apparait en tant que guide. Très intéressant, je comprends de plus en plus de choses de cet endroit. L’île affiche des airs très polynésiens : langue, danse, cérémonie.

C’est sous la pluie et le vent que je m’endors dans ma tente en espérant que le temps sera plus clément le lendemain. Entre averses et percées de soleil, j’effectue un tour à la demi-journée avec les mêmes personnes que la veille à la découverte de la côte nord-ouest : toute recouverte de lave. Nous nous aventurons dans des grottes, des puits, apprenons à reconnaitre les restes des maisons et de l’agriculture.

Nous terminons le lieu ou se dressent les 7 Moais, représentants les 7 frères envoyés par le roi de Tahiti à la recherche d’une terre plus clémente en terme de tsunami. Ceux-ci découvrirent cette île vierge et commencèrent à venir la peupler. Ainsi, ces 7 Moais, sont les seuls orientés le visage face à l’océan.

Après le déjeuner, la pluie s’invite sans invitation…qu’à cela ne tienne, je vais en profiter pour aller au musée. Sur la route, je croise Manuel, perché sur son grand cheval, qui m’offre une goyave (l’île en regorge). N’ayant rien à perdre, je lui demande s’il en possède un autre et s’il est dispo demain … Réponse affirmative ! Rendez vous demain à 10h sur le stade de foot pour une journée équestre sur l’île ! Génial !

Au musée, (petit et peu pertinent), j’en profite pour chercher un touriste fraîchement arrivé sur l’île pour lui vendre mon billet d’entrée ! Je rencontre Elodie, une française, un peu sidérée de ma demande ! Elle a déjà acheté son billet et trouve certainement ma façon de faire un peu gonflée ! Finalement, en discutant, nous sympathisons et elle m’invite à l’accompagner visiter un autre site de l’île appelé Vinatu ! Super opportunité pour moi. Sur ce site, nous pouvons voir un mur de pierres gigantesques et totalement identiques à ceux construit par les Incas au Pérou… étonnant ! Sur ce site non rénové, les Moais sont tous tombés …

Nous demandons à notre chauffeur de taxi de nous déposer au marché artisanal, histoire de faire un peu de shopping entre filles !

Sous la pluie je rentre au camping, les Chiliens sont là et m’offre l’apéro … au pisco bien sur !

Je me lève à 6h du matin mon quatrième jour pour peut-être aller voir le lever de soleil sur les 15 Moais avec Sebastian. Nous nous étions fixé un rendez vous sur internet pour décider, en fonction de la météo si nous y allions ou pas… mais pas d’électricité, pas d’internet…. Un couple d’Américains du camping se sont également levés avant le soleil et me demande si je pars prendre l’avion. Je leur explique ma situation… et ils me proposent de m’emmener voir le lever de soleil, chose qu’ils avaient également programmé ! Chanceuse, me voilà à bord d’un 4X4 rouge ! Les nuages trop nombreux laissent tout de même apparaître une jolie couleur mauve derrière les silhouettes des 15 bonhommes dressés majestueusement devant nous.

 

 

Je retrouve Manuel qui est bien au rendez vous et nous partons au galop à l’extrême nord de l’île, où l’on ne peut pas s’y rendre en voiture. Très volcanique, je manque plusieurs fois de tomber de mon grand cheval lancé au galop ! Ici, les chevaux sont dressés succinctement et il n’est pas toujours facile de faire arrêter le mien ! Une petite frayeur le premier quart d’heure avant de prendre confiance en moi et en ma monture !

Seuls sur cette partie de l’île, au bord de l’océan, la Mongolie résonne dans mes souvenirs ! Je rentre fatiguée et m’accorde un peu de repos au camping. Le gérant du camping nous propose à tous une soirée de danse traditionnelle Rapa Nui au Kari Kari pour 7000 pesos au lieu de 12000… Les Chiliens sont partants et moi aussi ! Vêtements, musique et danses traditionnelles au programme ; un mélange de culture polynésienne et de Maoris (par exemple, les Pascuans disposent également d’un hakka). Bien sur, je me fais inviter à danser sur scène avec le plus dénudé des danseurs, sous les yeux rieurs des 3 Chiliens !

 

 

Mon dernier jour arrive, l’avion décolle à 17h, ce qui me laisse encore un peu de temps pour profiter de cette Isla de Pascua. Je pars me promener à proximité de la ville, voir une dernière fois les Moais les plus accessibles. Pour le déjeuner, j’ai invité Sebastian au restaurant pour le remercier de son aide et pour passer encore un peu de temps avec lui avant de m’envoler pour Lima. En l’attendant, j’observe une femme, typée européenne, demander des renseignements à des locaux. Je me dirige vers elle et après discussion, lui revend mon billet d’entrée ! 3heures avant de me rendre à l’aéroport ! Il était temps !

 

Avec Sebastian, nous dégustons un délicieux ceviche de thon avant de se dire aurevoir. C’est un peu triste que je rentre faire mon sac au camping et rejoindre l’aéroport. Ces 5 jours sont passés si vite !

Jamais seule bien longtemps, je retrouve les francais, les americains, l’allemand à l’aéroport ! Pour couronner le tout, un Pascuan s’assoit à côté de moi pendant le vol et m’offre un bijou typique de l’île : un coquillage avec des plumes !

Nous arrivons à bon port, Lima, sans encombre. Transfert de bagages, changement de compagnie (avec la peur que mon sac soit perdu !) et « nuit » à l’aéroport ! Louise me rejoins au petit matin pour notre journée de voyage : Lima – Panama suivi d’un Panama-Mexico, 8h d’attentes pour notre dernier vol Mexico-Cancun. Arrivées à bon port pour nous deux et nos deux copains de voyages : nos sacs !

 

En Bonus : un habitant typique de l'île !

 


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27
Mai
    Premiers pas dans la Selva : D'Iquitos au village de Puerto Miguel!

Réveillée de très bon matin, ou plutôt au beau milieu de la nuit, je saute dans la voiture d'Elio, un adorable chauffeur de taxis et ami d'Agnès. Nous traversons Lima de nuit... Bonne sécurité et bon prix!

Arrivée a l'aéroport à 4h du mat pour un vol à 7h.

Enregistrement des bagages, déambuler en essayant de garder les yeux ouverts, portail de sécurité, bip...bip.. enlever ses chaussures, se faire fouiller, attendre 2 heures allongée  sur le banc du hall...Vient le moment de nous annoncer que le mauvais état de la piste d’atterrissage ne permet de décoller qu'avant quelques heures. Les pluies sont encore d'actualité dans cette partie du pays, le Rio amazone et ses frères ont débordé et inondé la Selva !
Une heure de vol puis, première escale à Pucallpa, déjà dans la Selva (elle représente 70% du territoire péruvien, contre 8% de la population !).
La piste d’atterrissage semble en effet bien trempée, les nuages couvrent le paysage et se mêlent à la jungle...
Deuxième décollage et atterrissage à Iquitos, dans le Nord Est du Pérou.


C'est donc épuisée que j'arrive à Iquitos à midi !

Un taxi, un hostel, un dej au resto du coin et c'est parti pour chercher un tour de 6 jours dans la Selva Péruana, autrement dit en Amazonie ! C'est parti aussi pour me faire alpaguer a tous les coins de rue par les tours opérateurs.

Étant seule, jeune et blonde, j'opte pour la sécurité des agences  plutôt que de tenter directement dans les communautés (chose que je ferais la prochaine fois...).
Étant donné la faible quantité de touristes présents en ce moment, je parviens rapidement à négocier un guide perso, à savoir passer 6 jours dans sa famille au sein d'une communauté. Pas question d'aller visiter la Selva dans des Lodges toutes équipées. Le plus authentique possible sera le mieux.

Et voila, petit bémol : l'angine démarre la veille des 6 jours...
J'ai donc le plaisir d'additionner les antibios : malarone (antipalu) et amoxicilline (pour l'angine) !

Avant de partir dans l'aventure amazonienne, j'opte pour la découverte de Bellen au petit matin. Cet immense marché d'Iquitos où l'on retrouve la selva en étalages : produits alimentaires, vêtements, hamacs, artisanat...
J'y arrive accompagnée de mon nouvel ami Thomas, un Chilien rencontré la veille dans le dortoir de l'auberge. Il connait déjà l'amazonie et ses délices. Je suis également rassurée de m'y rendre accompagnée car tous les habitants rencontrés m'ont mis en garde quant au caractère dangereux de ses quartiers.


Nous y gouterons jus suaves et delicieux... tout un tas de produits nouveaux made in "La Selva" : une dizaine de nouveaux fruits, de graines, de poissons en tout genre, pourvus de grosses dents pointues pour la plus part (même le poisson chat se mange!). Du singe dépecé, de la tortue dechiquetee et des vers blancs plus gros que mon pouce !
Des stands de produits naturels Ă©galement : Ayahuasca et autres San Pedro en poudre, Maca, et repellente naturel !

Bref lors de cette visite étonnante, nous rencontrons Lito, un des habitants de Bellen. Il nous propose un tour de bateau dans la partie flottante du quartier.  Guide exemplaire,  prix raisonnable et visite de sa maison flottante en prime. celle-ci est pratiquement entièrement immergée avec la montée des eaux... il vit sur 3 planches de bois avec son père et sa femme... Assez fou a voir.

Ce quartier flottant me fait penser à ceux d'Asie, mais celui ci est particulièrement vivant et les sourirs ne manquent pas.
De retour express pour l'auberge, prendre le petit sac à dos , laisser le gros, et partir. Le guide m'attends déjà à l'agence.

Je fais la connaissance de Raoul, un adorable petit Monsieur de 62 ans un peu mystérieux au premier abord.
Nous partons de ce pas prendre une moto-taxi puis une voiture-taxi  pour se rendre à 2 heures d'Iquitos, dans le petit port de Nauta.
Ici, sa femme et sa fille nous attendent pour faire quelques emplettes au marché de la ville, avant de partir pour le village de Puerto Miguel à 2h de barque à moteur .
C'est un accueil chaleureux qui m'est offert dés la rencontre avec sa femme "La noemi" et "Violeta" sa fille de 24 ans.
Nous partons donc sous la pluie, chargés en pain, lait, café, Pq... et eau distillée pour la Louise qui ne boira pas l'amazone !

Premier émerveillement vu du bateau sur le Rio Amazone, la Selva apparaît grande et grandiose. Je m'exalte à manger des biscuits au manioc sous un parapluie avec La Noémi qui me parle famille ! Des oiseaux aux couleurs surprenantes, des papillons de taille imbattable, un ciel qui s’éclaircit.. .et le ventre qui gargouille grave...
Nous empruntons des cours d'eau et des Rios impressionnants, de par leur largeur et leur couleur.

A l'entrée de Puerto Miguel, une maison un peu reculée... un magnifique bengalow sur pilotis apparait. Mon nouveau lieu de vie pour une semaine.


Le village  est immergé dans son ensemble... les pieds dans l'eau, tel un village flottant...

Je me frotte activement les yeux...ce que je vois m'eblouie par sa beauté : le soleil sort, Le Rio Maranion est gigantesque, de grands échassiers blancs pèchent tranquillement à 5 mètres seulement de la maison...
A cet instant, installée dans le hamac du bungalow, je contemple : rien n'est plus beau...

 

 

 

 

 

 

Noémi commence à cuisiner au feu de bois les quelques piranas pêchés le jour même par son Raoul ! Repas bananes planteur fries, riz, poisson du Rio fri également... tout ceci est simple mais bien cuisiné. Un vrai régal.
S'ensuit une installation rapide du "cama" ! En 2 en 3 mouvements Raoul et un de ses neveux montent un lit sommaire avec moustiquaire.
Nous partons ensuite rapidement à la découverte des dauphins roses et gris devant un coucher de soleil grandiose... le bonheur du moment présent à son apogée...
Les dauphins gris sautent à côté de nous.. les roses nous encerclent et atteignent jusqu'à 2 mètres de longueur.

Nous feront ensuite un petit tour en bateau dans le village : une communauté de 300 Hommes. Une école, un collège, et 2 églises !
Soirée bougie et partage d'histoires de la Selva... puis première nuit... comment décrire les sons.. .un concerto bien orchestrée par des centaines d'espèces... chacun y trouve sa place... les odeurs également!!!

Le deuxième jour, nous partons en excursion canoë dans la Selva durant 5 heures... Chaque oiseau rencontré possède un nom, un chant, un mode de vie... Raoul est génial... mais ma mémoire l'est moins...
Nous nous enfonçons progressivement sans la Selva, à la recherche de "monos" (singes). Nous rencontrerons une famille de singes noirs (monos negro) jouant dans un arbre. Ensuite nous irons pêcher pour ramener de quoi déjeuner ! J'apprends à pêcher avec des fruits, appas pour de petit piranas qui serviront eux-même d'appas pour notre déjeuné....

Chance de débutante certainement...j'ai péché 3 piranas et 1....autre..dont le nom m'a échappé...les dents du pirana sont clairements aiguisées... prendre ses précautions pour enlever l'hameçon.



Retour a la casa. Todo la familia pour le déjeuné : jeux improvisés avec Romi, le petit fils de 7ans bien fiévreux... Partageons le repas...riz, Pirana a l'eau accompagne de son caldo de poisson au platano (soupe de poisson et bannane)! La Chicha morada maison (maïs fermenté et citron) accompagnera ce bon Dej familliale...

Durant l'heure d'averse quotidienne, je file dans un hamac pour bouquiner et finalement siester, digérer...comme chaque jour qui passeront dans ce coin de paradis.
La suite se passe à la tombée de la nuit,  dans le canoë de Raoul. Une dizaines de petits singes cherchent un arbre pour dormir...nous admirons les prouesses de ces trapézistes..

La continuité de la ballade nocturne : chasse au Caïmen!



Raoul, l'oeil aiguisé et vif, attrape un bebe caïmen qui sort la tête de l'eau... nous le caresserons gentiment...trop petit pour être degusté. Pas vraiment doux tout de même!
Nous poursuivons l'excursion lampe frontale allumée, moucherons en masse dans la figure. Les moustiques ont pour le moment fait peu d'apparition...je m'en réjouis bien! Quasi aucune piqûre. Avant d'aller dormir, Raoul m'invite à admirer une énorme tarentule velue, postée sur un palmier. Nous arrivons à l'heure du repas, au menu du soir : moustiques...Vas  y, bouffe les...tous!
Enfin, nous surprenons un très gros rat de la Selva, posté dans un arbre, pour finir cette belle et surprenante chasse nocturne!
Nous rentrons assez tard (21h c'est tard ici..3h30 après le couché du soleil)...un petit thé et du pain brioché...un seul vrai repas par jour, bien suffisant...puis nous discutons en famille, sous la Lumière de la lampe à pétrole. Raoul et Noemi m'expliquent à quel point les agences de tourisme les paye mal... J'apprends que sur les 600 soles donnés, seulement 180 soles atteriront dans leur poche... On se fait tous avoir quelque part.

 


Autres découvertes des jours suivants : petits singes nocturnes installés dans leur tronc d'arbre, Iguanes Multicolores, rapaces en tout genre, toucans, gallapagos (grands perroquets multicolores), oiseaux au chant particulier (Victor Dia, Tuwayo...).

Un autre jour :

Déjeuné poisson du Rio et manioc (appelé Yuca ici), accompagné d'un  breuvage maison délicieux, à base de banane planteur.
Petit bain de lavage et quelques brasses pour se rafraichir dans le Rio Ukayale. Petite sieste hamac... et c'est reparti pour un peu de pêche... Et là surprise : découverte de l'habitat d'un anaconda... pour finir en beauté, la surprise d'un paresseux... dormant dans les branches... Nous essayons de l'éveiller un peu..il lève un bras en vain...2 de tens! Quelques poissons péchés  pour le diner et nous rentrons à la maison....
Noemi refuse que je l'aide à vider et cuisiner les poissons, mais je prends un petit cours de cuisine tout de même...considèré comme une invité ici... ils sont aux petits soins... un peu trop à mon goût! Pendant ce temps, Raoul coupe le tronc d'arbre rapporté pour le feu de bois...On se croirait dans un film!  Et ce soir-là un coucher de soleil encore spectaculaire que je suis seule à appréciée.. .c'est du quotidien ici, la beauté...
La nuit tombe, les moustiques défilent... les chauves souris s’excitent....et Louise sort sa lampe frontale pour admirer!

Raoul m'expliquera lors d'une ballade, qu'il y a 20 ans, le village était plus petit et les animaux vivaient tous tres près et en grand nombre. Aujourd'hui, le bruit des moteurs et la chasse des hommes les a fait fuir dans la selva alta... Heureusement, il en reste un peu et ils sont protégés.

Je profite un soir, d'un moment avec Noemi, parler un peu de sa vie, de celle de ses enfants, du village... elle me montre quelques photos qui lui semble chères... puis son artisanat: "mon argent de poche" me dit elle en riant... je réalise qu'ils rient beaucoup ici, bcp plus que nous ...

Une matinée conception artisanat avec la Noemi... je suis surprise de constater que tout est naturel ! Les graines sont percées à la main, le fil provient des palmiers, les colorants : des fleurs! Je réalise à quel point l'artisanat est méticuleux et long... une heure pour concevoir un bout, d'un morceau, d'un plat... je lui achete en souvenir un des objets qu'elle a realisé en 3 jours intenses de boulot.

La suite se passe sur un canoë, avec Raoul toujours, mais cette fois ci avec des bottes...nous nous apprêtons à partir en excursion terrestre! L'eau n'a pas tout encevelie... certaines parcelles de terres sont encore praticables. Sur le trajet, nous tombons sur un paresseux en action! Et il faut dire que c'est rare. Nous le scrutons... Je tente de le prendre de telle sorte que la photo ressemble a un paresseux... mais il prend de telles postures et il a une morphologie si particulière... que le mieux est de l'observer directement évoluer.

Dans la foulée. Nous tombons sur une troupe de Frieles, petits singes hyperactifs... sautant de liane en liane par dizaines! Vrai bonheur de les voir en milieu naturel... ça change du cirque et du zoo ! Arrivés sur un peu de terre ferme,  nous marchons, marchon, marchons...chaque petit kilomètre, Raoul s'arrête pour me parler insecte, arbres, plantes médicinales, chasse au tapir...
Petite pause rafraichissement à l'eau contenue, telle une sève dans  une liane ! Puis nous nous arrêtons couper un palmito d'une petite dizaine de mètre pour la salade du midi.
J'apprendrais dans la foulée à construire un toit et écrire dans l'écorce du palmito comme les anciens élèves de la Selva.

Raoul est un puit de savoir...je l'écoute telle une élève attentive. Sur la route du retour nous croiserons deux enormes iguanes, un ecureil géant, des singes par dizaines, et des Toucans! Enfin! Nous avons pu les observer davantage cette fois ci et en capturer en image!

A la casa, le frère de Raoul est arrivé. C'est un shaman. Il est accompagné d'un jeune touriste anglais de 18 ans qui vient comme tous les autres à sa cérémonie d'Ayahuasca... je me dis a ce moment la, que ce sera une prochaine fois pour moi. L'envie de ne vient pas de me joindre a un groupe de touristes pour cette expérience.
Pour ceux qui ne connaitraient pas l 'ayahuasca, il s'agit d'une liane de la Selva, utilisee pour une cérémonie particulière, orchestrée par un shaman, chants et musique. prise après un jeune, l'ayahuasca permet une sorte de purification du corps et vous donne des hallucinations, des visions. Souvent d'animaux. Expérience forte que je garde pour une immersion plus profonde dans la selva alta... un prochain voyage.

Dernier jour, pêche, chasse photographique aux toucans, visite du village, sur la terre et sur les eaux. Puis despedida à la discothèque du village ! Un bengalow habité dont la terrasse sert de piste de danse... c'est tous les 5, Raoul, Noemi, Oscar, Gabriel et Louisa que nous descendrons les 16 litres de bière en dansant la lambada, et autres tubes de l'été ! Un moment hors de la réalité et hors du temps. J'appris à danser comme eux, comme au carnaval, avec mon chère guide, qui s'effondrera la nuit venue pour dormir, 4 grammes plus tard, au beau milieu de la cuisine!

A 4 heures du matin, une petite embarcation à moteur vient me cueillir dans le hamac ou je dormais tranquillement en contemplant la voie lactée. C'est reparti pour 2 heures de bateau... dormir allongée sur 2 planches de bois, observer le lever du jour et l’atmosphère matinale sur la selva. Indescriptible...
Arrivée au petit port de Nauta sous de grands rayons de soleil, je pars accompagnée d'un villageois, pour 3 heures de combi bondé... Retour à iquitos, direction le marché artisanale de bellen pour quelques emplettes, un dej avec le marchand de glasses, un bon jus, un tour au marché des sorcières...

Et plouf ! Atterrissage de ces 6 jours merveilleux, je barbote dans la piscine de l'auberge... après 6 jours sans grand nettoyage, le plaisir du grand bain!

La Selva, c'est la nature toute sa puissance... un paradis terrestre oĂą l'homme a su trouver et faire sa place.

Retour à Lima, dans la fabuleuse colloc de bacaflor' chez julie ! Une  dernière agréable soirée avant de décoller pour le Mexique.
Au programme, dernier sandwich péruvien, chicharone! Puis un aparté aux "Tambores de la Paz" : une ambiance feu de joie, percussions et instruments en tout genre, bolasses enflammées, mime, jonglage, danses... tout l'art de rue s'y retrouve pour partager un dimanche festif et convivial ! Qu'en Amérique du sud ou l'on peut trouver ce type d'ambiance !
Un petit film canapé à la colloc avant de retrouver Noémie à l'aéroport au milieu de la nuit et décoller pour Cancun.

En route vers l'aventure Mexicaine!


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22
Mai
    LIMA, capitale peruvienne

Nous sommes conviées à passer notre séjour chez Julie (adorable française rencontrée en Bolivie) dans sa coloc cosmopolite de 16 personnes : des Français, Allemands, Argentins, Brésiliens, Péruviens, Colombiens cohabitent ensemble à Bacafl dans une ambiance joyeuse … et parfois bruyante ! A peine débarquées, nous dînons tous ensemble avant de rires aux éclats en jouant à des jeux de rôles hilarants. Nos partenaires de jeu : Guillaume, Clara, Thibault, Gabi, Alix, des étudiants français venus étudiés une année à Lima et qui en profitent pour découvrir le Pérou et ses environs.

Nous passons un jour et demi en compagnie de Julie à visiter différents quartiers, le centre ville historique tout d’abord avec un musée comprenant une bibliothèque incroyablement vieille (tel un décor d’Harry Potter) avec ses ouvrages usés, son plancher grinçant, ses escaliers en bois, ses échelles démantibulées et son odeur de vieux livres ! C’est dans les catacombes que se termine la visite guidée mais ces dernières se révèlent bien moins impressionnantes que celles de Paris !

 

 

Vente de livres déjà lus, recherche d’un lonely planet Mexicain (que nous ne trouvons pas, à partir de maintenant nous pensons pouvoir nous débrouiller sans !), discussion avec les gens dans la rue … puis départ pour un autre quartier : Barranco…1h20 de bus local plus tard nous y arrivons enfin ! Il paraît que Lima est grande comme la Belgique ! Plus calme en terme de circulation, plus vivant en terme d’ambiance nocturne, plus riche aussi, ce quartier est agréable pour y passer une soirée entre amis ou en amoureux ! Nous dînons dans un resto typique après avoir arpenté toutes les rues principales et prenons un verre dans un vieux wagon d’un train aménagé en resto bar. Soirée à la coloc passée à répondre aux nombreuses questions des colocs sur notre voyage et d’échanger sur nos expériences respectives.

Nous passons notre samedi à La Punta, un autre quartier en forme de pointe sur l’océan où nous dégustons un délicieux ceviche (encore !). Nous marchons au milieu des maisons colorées, nous nous reposons sur les galets au bord des vagues, nous nous prenons en photos au milieu d’un parc militaire fictif !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous assistons également à un « concert » de percus et d’instruments en tous genres appelé « Les tambores de la paz » ce qui signifie les tambours de la paix, ce rassemblement hebdomadaire et musical est offert à la pachamama. Ambiance baba cool, zicos, jongleurs, danseurs … tout pour passer une bonne soirée.

Dans la nuit, Louise nous quitte pour l’Amazonie, en début d’après midi, Julie part elle explorer le nord du Pérou … quant à moi je profite encore 2 jours du confort des lieux et de l’ambiance de la coloc…avant de m’envoler au milieu du Pacifique, sur l’île de Pâques.


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