Un extraordinaire detour de trois cent et quelques jours autour de la terre
22
Apr
    LA PAZ : Capitale Bolivienne

3660 m d'altitude

Arrivée à La Paz en bus sous un soleil radieux... Perchées en haut de cette grande vallée de l'altiplano, nous profitons du cadre magnifique qu'offre cette capitale! Les reliefs sont ici recouverts de milliers de maisons carrées aux couleurs marron orangé...
Au centre : une dizaine de buildings multicolores se distinguent...

Nous séjournerons quelques jours dans cette "fraiche"capitale (réputée pour être La plus haute du monde) avec Julie notre nouvelle acolyte...
Elle nous guidera vers une petite hospedaje dans le centre touristique de La Paz...chambre bon marché, sombre et vétuste, mais cela ne nous arrête plus, surtout en Bolivie!
Ni une ni deux, nous déposons nos sacs et nous emparons de nos bourses afin d'aller explorer boutiques et acheter de nombreux souvenirs dans la rue piétonne prévue à cet effet!

 Négociation un peu difficile..La Paz offre un choix d'artisanat étonnant...mais les prix ne sont pas des plus alléchants... Première rasia tout de même, avant de se retrouver le soir venu dans un restaurant colonial à l'atmosphère bien dépaysante...brocante...bric à brac...objets de tout bord décorent sa salle aàmanger! Pour compléter le dépaysement nos hôtes nous font écouter Aznavour! Bienvenido à Lapaz...dans le quartier bien trop touristique ....:) Une ambiance amusante dans laquelle nous goûterons enfin le lama : tendre et délicieux.

Nous nous occuperons une deuxième journée dans la capitale à baguenauder, cette fois ci dans les marchés noirs, au gros, installés à même la rue. Un genre local de puces parisiennes! Le marché des sorcières également...où vous pouvez trouver fœtus de lama et autres gri gris boliviens!
Déjeuné classique au mercado central : Soupe de pâtes, Milanesa, riz, salade...jus de fruit...le tout pour moins d'un euro...Nous rentrions dans nos frais s'il n'y avait que la comida et le cama...Malheureusement beaucoup trop d'artisanat ... ne résistons pas a une deuxième rasia : chapeaux, bonnets, tissus, sacoches en cuir, bijoux, .....!!! Bref 7 kg de souvenirs pour chacune  à envoyer dès le petit matin par la poste.

Puis une 3ème journée des plus surprenantes...
Ballade improvisée dans le quartier colonial...Nous y croisons ...un mime de Buenos Aires en plein show art de rue...il nous prend à parti et nous invite pour une soirée à la Peña du coin. 


Puis visite officieuse du dernier Ă©tage d'un immeuble afin d'apercevoir un des Ă©tonnants panoramas de La Paz!
Lancées dans les visites officieuses, nous nous égarons dans le grand théâtre de la ville et assistons discrètement à la répétition  du grand concert des "Chascas"! Amusées par ce jeu de visites improvisées et cette musique enjouée...nous réservons 3 places le soir venu pour en voir un peu plus! Placées balcon centre pour 2 euros..:)


Entre temps nous retrouvons Côme et Paul un couple d'amis français de Julie avec qui nous passerons la soirée! La dernière visite improvisée se déroulera tous ensemble dans l'un des plus haut hôtel 5 étoiles de La Paz...histoire d'avoir un panorama de nuit! Dans l'ascenseur nous rencontrons Julio, un businessman Chilien, négociateur en or et diamants dans la capitale pour 2 jours...Notre nouvel ami semble bien s'ennuyer dans son 5 étoiles! Il nous suivra au concert puis nous invitera à passer la soirée au restau de son hôtel ...bon repas accompagné de quelques "pisco sour" dans le petit salon sa chambre royale  : une soirée particulièrement improvisée et drôle!


Courte nuit de 5 heures de sommeil  avant de partir au petit matin pour une journée "mortelle"...

 

El camino de la muerte ou La route la plus dangeureuse du monde en VTT

Nous attaquons après un petit dej frais et bien perché a 4500 m d'altitude...Enfilons combinaison, casque , gants...genouillère et coudières... Enfourchons nos VTT aux selles bien dures et partons pour une descente de 64 km d'une amplitude de 3600 m de dénivelé!...20 premiers km à fond sur l'asphalte avant de rejoindre "el camino de la muerte" pour les 44 km restants ! Équipe de 7 touristes : 3 israéliens et une allemande (pour changer!) 2 guides et le combi qui suit derrière...Bien froid et peu en confiance encore sur nos bolides... Nous déchantons les premiers kms...La suite se passe sur chemin très caillouteux et escarpé...de la descente rien que de la descente... La main droite serre le frein... les yeux se concentrent sur les pierres et les trous à éviter...traversons cascades...précipices brumeux...au fur et à mesure, le soleil nous réchauffe et le relief apparaît...la température s'adoucit. Nous profitons enfin de la vitesse et prenons plaisir à dévaler à fond la dernière heure avant de sauter dans la piscine de l'hôtel qui nous attends en bas de la route! De très bonnes sensations! Une bonne matinée sportive..une bonne douche, un bon repas au bord de la piscine! Bref une belle expérience  de ride!

Nous voici de retour à La Paz pour notre dernière soirée en compagnie de Côme, Paul et Julie!
Nous filons dans le seul cyber du quartier ouvert ce dimanche pour y découvrir les résultats du premier tour des élections..stupeur en voyant les scores...surtout ceux des extrêmes.
Nous dinons dans un restaurant asiatique histoire de changer un peu les saveurs : Grand choix : du jap, du thaï, de l'indien...mais déception  culinaire...(bouf froide..) mais quelle idée de vouloir manger thaï en Bolivie...!  Bons derniers moments avec les amis français...de partance pour une grande transat !!!
Quittons La Paz le lendemain midi pour le fameux Titi caca! Trajet musical dans la cabine du conducteur!


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18
Apr
    COCHABAMBA

24 h dans cette ville bien développée de Bolivie, peu touristique et sans grand intérêt si ce n'est son immense marché authentique...ce que nous venons trouver ici, accompagnées de Julie!

Nous y découvrons un grand mix de :

Barbac sanguinolentes...et dégoulinantes...(ici tout se mange...de la tête a la queue...de l'animal!),

Ustensiles en tout genre pour la maison, des cotillons, des fruits et légumes, nous goûtons un des fruits nouveaux provenant d'Amazonie...

Vêtements  et chaussures à tire l'arigot...

Le vrai -faux artisanat industriel de Bolivie, pour les quelques touristes venus jusqu'ici...

Et le plus surprenant :

Les nombreux étalages de sorcellerie...fœtus de lamas...pour fertiliser la terre des agriculteurs et produits en tout genre...pour couple, fertilité et amour...! herbes médicinales
Nous rentrons dans notre petit alojamiento du centre ville charge d'odeurs et de cadeaux souvenirs de Bolivie...pour qui sera le fœtus que j'ai ramené dans mon sac?

Partons rapidement vers une autre capitale: la célèbre La Paz!


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16
Apr
    Sucre

Ville où fut déclarée l’indépendance de la Bolivie (par Bolivar) et actuelle capitale constitutionnelle, Sucre se distingue par sa belle architecture coloniale de couleur blanche. Sur sa place centrale, la cathédrale mais surtout de la vie chaque instant : une manifestation un jour, une autre le lendemain…, des vendeurs ambulants de glace, des cireurs de chaussures, des enfants en uniforme scolaire, des stands de jus d’orange pressés à la demande, des étalages de verre de gélatine…ca ne s’arrête jamais et il n’est pas ennuyant de s’assoir sur un banc et de regarder toute cette ferveur environnante!

Arrivées un samedi soir un peu tard, nous cherchons un endroit pour manger : nous avons le choix entre pizza réchauffée dans un four sur roulettes dans la rue ou un resto « chinois » dans lequel nous mangeons : poulet + riz + frites + spaghettis pour environ un euro ! Pas cher mais peu diététique !

Un célèbre marché a lieu tous les dimanches à Tarabuco, un village indien situé à 65 kms de Sucre. L’artisanat est de sorti et les habitants sont vêtus de leurs costumes traditionnels…le tout aurait pu être parfait mais le nombre de touristes, un peu trop nombreux à notre goût, fit perdre un peu d’authenticité à notre sortie dominicale ! De plus, les prix, trop élevés, nous ont empêchés de remplir nos sacs à dos volontairement vides. Nous rencontrons Julie, une Montpelliéraine adorable en voyage au Pérou et en Bolivie ; nous apprécierons de rester une semaine en sa compagnie au fil de notre route Bolivienne.

 

 

Retour à Sucre, visite de l’église San Francisco avant d’aller manger au marché central une belle assiette de riz, milanesa de pollo et œuf au plat… Avec la « comida » bolivienne, nous ne risquons pas de tomber en hypoglycémie ! Le lendemain, le soleil éclaire les bâtiments blancs de Sucre et nous en profitons pour flâner dans les rues et sur la place où se déroule une manifestation de femmes typique en tresses et chapeaux melons. Un tour au cimetière puis le muséo etnografia où nous verrons des momies en position fœtale et des techniques ancestrales de déformation de crânes. Nous passons la soirée en compagnie de deux Boliviens (amis de Julie) à échanger en espagnol sur les différences culturelles de nos pays respectifs dans la bonne humeur et sans gêne. Le lendemain, studieuses, nous retournons dans un autre musée : découverte d’une collection de masques plus extravagants les uns que les autres puis visite de la « casa de la libertad » pour comprendre un peu plus l’histoire de la Bolivie (mais avec un guide en espagnol, il nous manque encore quelques épisodes !) ; repos, internet, photos… Les journées passent si vite !

 

 


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13
Apr
    POTOSI : 4070 m

Arrivée en bus de nuit après 5 heures sur pistes et routes montantes.
Premier alojamiento trouvé, nous nous joignons aux espanols Ruben et Jorge dans un dortoir bon marché.

Bonne nuit récupératrice et nécessaire, après les 4 jours d'excursion intrépide dans le sud Lipez. Nous petit déjeunons au stand du coin de la rue : thé, pain, confiture pour 3 sous...puis remontons la ville chargés de tous nos kilos...pour y trouver un hôtel plus confort.

Nous remarquons immédiatement le manque d'oxygène...l'essoufflement se fait sentir des les 3 premiers pas... Un vrai sport matinal pour trouver une auberge digne de ce nom...nous la trouverons en  haut de la colline!(Potosi est la ville la plus haute du monde selon notre ami fidèle le Lonely : 4070 m au dessus du niveau de la mer...) Nous arrivons à Potosi le jour de la fête des enfants...nous profitons de la présence d'une fanfare animée au sein d'une cour d'école...c'est en dansant que nous rencontrerons les enfants...rondes, farandoles...nous essayons de mélanger filles et garcons!

Danses terminées...et nous 4 bien essoufles... partons explorer le reste de la ville peuplée d'enfants aux sacs de bonbons défilants dans les rues bien trop pentues... visite rapide des  places principales de cette jolie et surprenante Potosi!

 Petit almuerzo (déjeuné avec menu à 1,5 euros)...nous goutons la soupe de maïs et le gras de la vache...première déception culinaire :du gras rien que du gras...tient...comme en Mongolie!

Puis avec les deux compères nous partons en excursion-visite dans une mine de zinc ( anciennement d'argent) encore en activité...nous enfilons de drôles d'accoutrements...combinaison protectrice, botte et casque... tel de vrai-faux miniers..partons sous la montagne découvrir le trop dur labeur des vrais miniers...petit cour sur la fabrication de la dynamite...dégustation de coca..puis en route vers les tréfonds...de la terre surnommée "pachamama"...

Nous marchons armés de petites lampes frontales...en file indienne dans l'entrée de la montagne..évitons les wagonnets débordants de pierres chargées en zinc...nous avions prévu un peu de soda, quelques paquets de feuilles de coca pour les "vrais" Hommes...et de l'alcool à 97 degrés! Il faut se donner du courage la dessous! Nous descendons par de petites échelles en bois 15 mètres par 15 mètres...3 niveaux de récupération du matériau brut...et pas mal d'appréhension chaque mètre descendu un peu plus escarpé!
Respirons de bonnes doses de poussières...notre jeune et beau guide, ancien minier reconverti dans le tourisme nous explique savamment les pénibles taches et le travail à la chaîne...la vie est essentiellement masculine au sein de la mine ( interdit aux femmes, jugées trop faibles).
Les miniers semblent  d'ailleurs ravis de rencontrer des touristes et surtout des jeunes femmes!
Nous finissons par un petit rituel avec deux des miniers à trinquer à l'alcool à 97 degrés coupé au jus de fruit!

Puis nous rendons visite au Dieu de la mine: un genre de Belzébuth...recouvert de nombreux cotillons et bouteilles d'alcool vides....nous le faisons fumer....fumons bien passivement avec lui dans sa petite grotte dans laquelle notre jeune guide nous explique qu'il est vénéré pour protéger les miniers des accidents mortels...
4 heures plus tard, nous ressortons de nuit, respirons un bon bol d'air frais...malheureusement pauvre en oxygène...et rentrons nous laver et nous préparer un bon repas cuisiné a l'auberge...pour nous remettre de ce moment chargé en émotion.
Les deux jours suivants nous permettrons de récupérer  notre fatigue...dormir...sieste...gérer le rhume...et la fièvre ...entrecoupés de quelques visites de la ciudad...et des marches environnants...
Potosi nous a plu par son atmosphère vivante et authentique. Ses bâtiments coloniaux magnifiques et colorés...ses nombreuses maisons aux balcons particuliers! Ses habitants surtout. Les boliviennes souriantes et accueillantes aux deux longues tresses sortants de leur chapeau noir typique et attachées par deux gros pompons, pendant jusqu'aux fesses sur leur jupon bien trad'!
Quittons potosi après une course poursuite du bus en taxi...direction la capitale administrative : la belle Sucre...un coucher de soleil inoubliable..certainement un des plus beaux aperçu à travers la vitre d'un bus!


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12
Apr
    Sud Lipez et Salar d Uyuni

JOUR 1

Une belle jeep noire nous attend en ce 8 Avril 2012 pour le départ de l’excursion avec comme conducteur Lucio et comme cuisinière Maria, un couple de Quechuas d’une gentillesse inoubliable. Nous partagerons également l’expérience avec Maëva et un couple de Bolivien de La Paz : Sheila et Omar, timides, pas très bavards ni très matures… Nous chargeons les sacs sur le toit et partons à l’aventure sans savoir trop à quoi s’attendre si ce n’est que le dernier jour est réservé au désert de sel. Nous prenons rapidement de l’altitude en roulant sur des routes escarpées qui laissent apparaitre petit à petit un horizon rempli de surprises. 3500m, 4000m … nous monterons jusqu’à 5000m le deuxième jour!


Premier arrêt « admiration des lieux et prise de photos »… mais aussi changement de la roue arrière gauche, crevée ! Ca commence bien ! Lucio semble gérer niveau mécanique sous le regard attentif et patient de sa belle Maria qui le conseille de temps à autre. Nous faisons équipe avec une autre jeep peuplée d’un couple d’Australien et de deux potes trentenaires espagnols : Ruben et Jorge : une troupe joyeuse, blagueuse et réjouie !

Premier déjeuner sur l’herbe des hautes plaines, occupées par nos amis les lamas que nous tentons en vain d’attraper ! Avec leurs boucles d’oreilles en pompons rose bonbons, ils nous font sourire et nous séduisent ! Il y en a pour tous les goûts : des beiges, des noirs, des marrons, des blancs, des bébés, des grands, des peureux, des observateurs, des dormeurs…


La jeep nous secoue comme un Orangina que l’on mélange mais l’ambiance à bord est à l’émerveillement de tout ce qui nous entoure. Nous faisons une pause dans un petit village Quechua pour « réparer » notre jeep qui semble avoir des problèmes sous le capot. Nous apprécions de se délier un peu les jambes au milieu de l’après-midi en jouant avec les quelques enfants se trouvant là. Nous sommes tous contents d’arriver là où nous allons passer la nuit. Hébergement basique, température qui chute et un goûter maté/dulce de leche qui nous réchauffe agréablement. Maria s’affaire en cuisine, Lucio est toujours le nez dans son moteur et nous, nous faisons connaissance tous ensemble. La soupe délicieuse arrive et dès la première cuillère deux enfants entrent timidement dans notre salle à manger avec flute de pan et vêtement traditionnel. Une chanson, des notes de musique qui ont du mal à sortir de la flute, une danse, un spectacle plein d’énergie ! Toute la soirée nous verrons défiler des enfants se produisant devant nous les touristes pour gagner quelques bolivianos… Et puis dehors dans le froid, une petite fille timide et silencieuse, je lui demande son prénom : surprise, elle s’appelle Noémie ! Je l’invite à rentrer au chaud et file chercher scoubidous, bulles et marionnettes à doigts ! Un plus petit bonhomme encore plus petit adopte Louise pour une session «jeu  camion » !

JOUR 2

Lucio frappe à la porte …. Il est 4h30 du matin, il fait nuit noire, très froid et nous sommes tous ensommeillés ! Premier arrêt près des ruines espagnoles dans la pénombre suivi d’une petite sieste à l’arrière de la jeep avant d’entrer dans le parc national de la faune andine Eduardo Avaro : des paysages aux couleurs pastels, des flamands roses dans les lagunes, des montagnes aux pics enneigés…la diversité nous éblouie ! Baignade dans les termes d’eau chaude de Polques avant le déjeuner, une « piscine  naturelle à toit ouvert » à 4500 mètres d’altitude, rien que pour nous…un moment fort en éclaboussures ! La faim au ventre, nous dégustons le délicieux déjeuner concocté par notre cordon-bleu personnel, Maria bien sûr ! Lucio redémarre la jeep et en avant pour la laguna blanca et la laguna verde (à la pointe sud-ouest de la Bolivie, à quelques kms du Chili) et leurs élégants « flamencos » (flamands roses).


 

Derrière ces lacs se dresse l’imposant volcan Licancabur (5960 m). Sur la route, le désert de Salvador Dali, mélange de couleurs chaudes dans un désert où il semble être tombé une pluie de gigantesques pierres. Et parce que la journée n’avait pas été assez « folle » nous terminons à 5000 mètres avec l’impression d’être sur la lune : Les geysers Sol de la Mañana. De la fumée blanche partout qui élimine tout repère dans l’espace, une odeur d’œuf pourri, des bruits d’ébullition de boue, des cratères, des fumerolles partout et le soleil qui nous offre un dernier rayon de lumière pour éclairer cet autre monde.


Arrivée à l’auberge (5000m) remplie d’autres touristes, une pluie fine, une température proche de zéro…la solution pour se réchauffer ? du rhum !!! C’est parti pour une farandole de ti punchs : avec une pointe de sucre et quelques gouttes de citron vert, nous nous réchauffons bien vite en jouant aux cartes et notamment au jeu espagnol « negro o rojo ? ».

JOUR 3

Nous commençons une nouvelle fois la journée à l’aube avec de bons pancakes et partons à la laguna colorada : un lac d’une couleur rouge incroyable dû à la présence d’une algue et de plancton qui prospère dans l’eau riche en minéraux. Ses habitants, de magnifiques flamands roses qui s’envolent par dizaines et apportent de la vie et du mouvement dans ce cadre déjà exceptionnel.


Session escalade dans le désert de Siloli, à grimper sur d’énormes blocs de pierre. Sa plus célèbre : l’arbol de Piedra :


Nous mangeons des variétés bien différentes de pommes de terre pour le déjeuner à la laguna Negra. Une autre étrangeté de la nature de part sa couleur sombre et sa végétation en forme de nénuphars géants. Tout autour, des blocs de pierre striée aux allures de champignons, de la mousse verte fluo, du vent fort et un ciel bleu profond.


En route pour Uyuni en ce milieu d’après-midi, village le plus proche du célèbre désert de sel dont la visite est prévu le lendemain. Nous retrouvons avec plaisir des routes goudronnées qui diminuent les secousses et dans les champs, des cultures de quinoa qui apportent une jolie tache de couleur rouge dans les paysages que nous traversons.

Comme un décor de cinéma bien fignolé, nous nous prenons à jouer les actrices dans ce cimetière de trains : des wagons et des locomotives rouillés, tagués, enfoncés dans le sol par dizaines mais aussi des balançoires accrochées au milieu de ce tas de rouille aux formes bien conservées.


Nous profitons de la dernière soirée tous ensemble autour du goûter puis du repas ; fatigués nous allons nous coucher avec l’excitation de découvrir enfin le désert de sel.

JOUR 4

Première apparition du désert de sel à la lumière des phares de la jeep. Excitation sur le jour qui se lève et commence à laisser apparaitre les parfaits hexagones blancs dessinés partout sur le sol. Plus vaste réserve de sel au monde, le salar d’Uyuni s’étend sur 1 210 600 km à 3650 m d’altitude.

A perte de vue, l’horizon rectiligne blanc, tranchant avec le ciel en train de devenir bleu. Petit déjeuner copieux à l’arrière de la jeep, en plein salar ! Et puis des photos par dizaines, centaines…peut être même plus ! Dans toutes les positions, seule, en groupe, en sautant, en jouant avec la perspective… à vous de vous amuser à regarder nos effets de style !!!

 

 

De part d Uyuni en fin d apres midi pour Potosi.


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