L aventure en Amerique centrale se poursuit au Guatemala Imprimer Envoyer
Écrit par No   
Dimanche, 24 Juin 2012 00:00

 

Le Guatemala… un nom qui fait rêver, un pays pauvre d’Amérique centrale, soit disant « très dangereux »… ce qu’on oublie dès le premier sourire d’enfant ! Le passage de frontière se passe dans le calme et la facilité. Des «Quetzals » en main nous voilà prêtes à découvrir ce pays qui d’emblée semble nous plaire : de la vie partout dans la rue, une ambiance joyeuse et des gens chaleureux.

Nous prenons notre premier bus local, remplis à ras-bord ! Les sourires n’en finissent plus de pleuvoir, quelques mots aussi…qu’il est bon de parler un peu la langue locale pour échanger. Trajet peu confortable mais cela s’oublie vite quand on a un petit guatémaltèque qui s’endort sur vos genoux !

Le premier arrêt s’effectue à Flores, îlot sur le lac Petén Itza, reliée par un pont à la ville de Santa Elena. De par sa proximité avec le célèbre site maya « Tikal », Flores en a perdu son authenticité mais reste charmante et colorée. Florès s’est modifiée pour accueillir les nombreux touristes de passage dans la région. Nous arrivons dans la grande guesthouse « Los Amigos » ou grouille un nombre impressionnant de touristes dans un décor multicolore aux finitions recherchées. Je retrouve par hasard Maciek, le Polonais avec qui j’ai passé une semaine au Belize. Tous les trois, nous allons manger notre premier repas sur l’île où les stands de rue sont inexistants.

 

 

La chaleur, les nuits en dortoirs, les longues heures de bus…nous partons contentes mais fatiguées à la découverte de Tikal : cité maya maintenue pendant un millénaire et demi et abandonnée au IX siècle après JC. Engloutie par la jungle, Tikal sombra dans l’oubli pendant des siècles avant d’être découvert. Composé de temples, palais, sanctuaires, le site est immense. Son principal temple, dit du serpent à deux têtes, constitue la construction maya la plus haute : 65 mètres. Encore autorisé à se rendre à son sommet (par un escalier de bois), la vue sur la jungle et quelques pointes d’autres temples qui en émergent est magnifique. En chemin vers la sortie, nous retrouvons notre chemin dans « le monde perdu », évitons avec justesse de se prendre un pipi des singes araignées sur la tête et découvrons, grâce aux bruits sourds de leurs becs sur les troncs d’arbres, des pics verts en plein travail !

 

 

Dans une lenteur pouvant rivaliser avec le paresseux, nous arrivons affamées au petit restaurant du site. Souvent pleines d’énergie, il nous arrive aussi d’en manquer…comme ce jour là ! Soupe de poulet, légumes et tortillas, tout ce qui nous fallait pour reprendre des forces et rentrer à Flores soit, 65 km plus loin. Sur la route, des panneaux de style australien (losange orangé) indiquant un danger : attention serpent, attention puma et le meilleur, attention dindon !!! photo à l’appui !

 

 

Départ de Flores dès le lendemain pour se rendre à Semuc Champey après 8h de mini-bus ! Nous sympathisons avec 2 lituaniens qui décident de nous suivre dans l’hôtel que nous avons choisi. Très différent l’un de l’autre, nous avons passé d’agréables moments de rigolade en leur compagnie.

Semuc Champey nous surprend par sa nature exceptionnelle : des piscines naturelles de couleur turquoise au milieu de montagnes recouvertes d’une jungle dense. Après un petit trek pour admirer la vue du haut du mirador, nous voilà comme dans un parc aquatique à glisser le long de toboggans, à sauter des rochers, à nager, à s’éclabousser, à grimper, à passer de pierres en pierres… bref un pur moment de bonheur avec pour guide l’inoubliable Toto !

 

 

 

Déjeuner typique : tortillas (galette de maïs), poulet au barbecue, purée d’haricots rouge, salade de tomates et oignons, citron et riz. Un régal équilibré et non épicé. Repos l’après-midi à lire dans notre petit dortoir et à écouter qui la pluie tombe sur notre toit de toile. En effet, la saison des pluies ne s’est pas faîte oubliée et avec en moyenne 21 jours de pluie au mois de juin, nous n’y échappons pas. Heureusement, il ne pleut souvent qu’en fin d’après-midi et la nuit.

Soirée au resto de l’hôtel accompagnée de la bière locale, la gallo, et de quelques verres de rhum. L’ambiance devient festive et nous ne manquons pas de nous faire inviter à danser par les jeunes hommes (20 ans en moyenne) travaillant à l’hôtel ! Le rythme, le déhanché, les pas… ils sont vraiment de très bons danseurs…comparés à nous les Européens coincés !

Encore une journée entière de mini-bus nous permet d’arriver à Antigua…Des enfants viennent demander quelques quetzals lors de l’arrêt pipi, j’en profite pour leur donner des ballons et improvise un atelier maquillage … éclats de rire garantis !

 

 

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