Belize
Le Belize en Voilier Imprimer Envoyer
Écrit par Lou   
Mercredi, 20 Juin 2012 00:00

Jérome, un ami de Paris est venu  me retrouver dans cette dernière partie de voyage, afin de partager une semaine de voilier en mer des Caraïbes et silloner les cayes du Belize. Nouvelle expérience pour moi qui n'ais jamais vraiment appréhendé la mer en voilier...un monde nouveau...à découvrir ...avec beaucoup d'enthousiasme!
Je le retrouve donc par surprise à l'aéroport de Belize city.

Après une première pause au sein d'une confortable villa à Belize city, nous partons pour Placencia, ville du sud Belize, où nous embarquons à bord du voilier de location pour 6 jours de pur bonheur.
Le vent et la mer agitée ne laissent pourtant pas présager de bonnes conditions pour une première journée de naviguation. Mais Jérome avait préalablement bien préparé son itinéraire et ses nav...
Suite a un debriefing de 2 longues heures  au port de location, nous montons (enfin) à bord.

Jérome m'initie ces premières heures aux rudiments de la voile, au vocabulaire bien spécifique, puis je prends le temps de m'acclimater aux roulis du bateau qui me donnent rapidement le mal de mer! Nous jetons l'ancre près de Placencia et profitons de notre première baignade et soirée à bord du bateau, tout confort lui aussi. Nous sommes deux dans un bateau de six places! J'apprends néanmoins rapidement à gérer l'espace, organiser nos affaires et le matériel à bord!

 

Ces 6 jours s'avèreront merveilleux, une lune de miel surprenante!
Nous nous baladerons de Caye en Caye (petits ilots situes au bord de la deuxième plus grande barrière de corail) et jetterons l'ancre le soir venu près des îles plus sûres et habitées.

6 jours de beau temps et 2 nuits pluvieuses très agitées...la saison des pluies et les dépressions tropicales sont passées sur nous.
Nous nous amuserons à pêcher à la traine, à la ligne dans l'eau, nager jusqu'aux plages paradisiaques, se balader sur des îles de mangroves et surtout explorer les fonds coraliens magnifiques et la faune surprenante, en snorkeling... Nous rencontrerons des dauphins quasi chaque jour que nous passerons en mer...et nagerons très près d'eux.

 

Jérome me gâtera chaque jour, à coup de chocolats, de Champagne et de foie gras. Un Noël après l'heure. Ainsi qu'une soirée très romantique au restaurant atypique d'une caye.


La saisons de pêche aux Lobsters (langouste) commence la veille de notre départ ...nous nous approvisionnons auprès d'un pêcheur du coin et profitons d'un barbecue à bord du voilier.

Retour avec regret sur terre...Je dois le dire, j'ai pris goût à la navigation de plaisance!


La générosité de Jerome nous emmènera jusqu'à San Ignacio, ville frontière avec le Guatemala au beau milieu de la selva Belizienne, dans une lodge tout confort perdue et perchée dans la montagne...Noémie nous y retrouvera et nous y resterons 2 nuits.

Nous profiterons de notre dernière journée ensemble en visite de l'Actun Tunichil Muknal, une grotte gigantesque et exceptionnelle, de par son histoire Maya et ses formations rocheuses hallucinantes...malheureusement l'appareil photo est interdit.

Nous nous parons de bonnes tennis, maillot de bain, casque et lampe frontale et allons explorer ce lieu magique à la nage accompagnés par notre guide à l'allure militaire... 3 heures de visite surprenante au cœur de la grotte. Nous y découvrons de nombreuses poteries, ossements de Mayas donc un squelette encore intact. Cette grotte était utilisée par les Mayas lors des rites de sacrifices humains.Certainement l'une des plus complète et des plus belle d'Amérique Centrale.


Dernière soirée en compagnie de Jérome qui nous régale une fois de plus au vin blanc fois gras...un apéro mémorable! Encore et encore : Merci Jérome!


Nous partirons chacun de nos côtés le lendemain, retour en France pour lui. Départ pour le Guatemala, pour nous.


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une semaine sur une ile des caraibes Imprimer Envoyer
Écrit par No   
Lundi, 18 Juin 2012 00:00

Après 4h de bus local dans une ambiance métissée et bruyante, j’arrive à Dangriga, une petite ville plus au sud du pays, au bord de la mer des Caraïbes. Je trouve facilement une place en dortoir, vide de touristes. Ici, la mer est sale, l’ambiance moins pire qu’à Belize City mais l’idée de rester là ne me fait pas rêver. Je procède au check-in en espérant que ce n’est qu’une mauvaise première impression et qu’il faut prendre le temps de connaître les lieux.

Après avoir payé ma nuit, je tombe par hasard sur un prospectus : passer une semaine sur une caye (îlot de sable au milieu de la mer) au large de la barrière de corail…La départ en catamaran s’effectue d’un petit village à proximité et ce, tous les dimanche matins … et nous sommes samedi après-midi !

Un coup de fil plus tard, je me fais rembourser ma nuit déjà payé et je pars pour Sittee River après avoir des courses pour la semaine. Une dizaine de personnes embarquent le lendemain matin à bord du catamaran pour 4h de traversée au beau milieu des eaux turquoise et des îles désertes des Caraïbes. La cadre est somptueux, sorti tout droit des brochures d’agences de voyage spécialisées dans les lunes de miel ! A bord, nous faisons connaissance et la petite bande de gais lurons se forme rapidement : Stef et Chantal les Québécoises et leurs accents « so cute », Zack le Canadien, Maciek le Polonais et Josh l’Américain.

Nous dépassons la barrière de corail et nous descendons sur la « northest caye » appartenant à l’ensemble « Gloover’s reef », une île faîte de sable et de cocotiers… ni plus ni moins ! Des cabanes sur l’eau ou sur terre, un dortoir et des emplacements de camping sont à disposition, ainsi que des cuisines sommaires. En dortoir, je dispose d’une chambre pour moi seule ! Installation, découverte de l’île dont on fait le tour à pied en 20 minutes environ et premier dîner autour du feu de bois.

Une semaine à se réveiller dans un cadre paradisiaque, à s’habiller seulement d’un maillot de bain, à faire du snorkelling (masque palmes tuba) tous les jours, à cuisiner, à jouer aux cartes, à boire du rhum le soir près du feu, à manger autant de noix de coco qu’on le désire, à grimper aux cocotiers… Bref, une vraie semaine de vacances avec en prime d’adorables voyageurs devenus le temps d’une semaine de vrais partenaires de « niaiseries » (expression du Québec !). Fous rires quotidiens garantis. Pensée toute particulière à mes deux « blondes » québécoises qui ont pris soin de moi en m’invitant tout le temps dans leur cabane et au langage parfois surprenant : Un chaudron pour dire casserole, un chandail pour dire débardeur, une fin de semaine pour dire week end … que du bonheur !

Partenaires de snorkelling également, nous avons vu ensemble nos premiers requins ! Incroyable. Dans un aquarium aux multiples couleurs, nous avons nagé tous les jours et admiré raies, poissons et coraux. Un vrai plaisir de la nature sous marine, offerte à quelques coups de palme de l’île.

Le soir, nous pouvons acheter du poisson pêché du jour même par les quelques habitants de l’île. Cuit au barbecue et préparé avec soin par Zack, nous nous sommes régalés en l’accompagnant de riz cuit dans l’eau de coco… Au passage, le rhum se marie également très bien avec la coco et en fait un cocktail si délicieux que parfois il vous arrive d’en boire un peu trop ! (notamment pour fêter comme il se doit l’anniversaire de Maciek !)

Le dernier jour, je rencontre Roland, un pêcheur acharné qui venu exprès dans les Caraïbes pour user sa canne à pêche. Le dernier jour, il attrape un « permit », un poisson très très très difficile à pêcher. Heureux et fier comme un coq, le voilà qu’il offre l’apéritif à toute l’île et m’invite au restaurant de l’île… Cerise sur le gâteau, c’est aujourd’hui le jour de l’ouverture de la pêche à la langouste et quelques kilos sont en train d’attendre dans la cuisine… Je partage donc ce succulent repas en compagnie de Roland, pas encore remis de sa journée ! Le ventre plein, je retrouve la petite bande autour du feu pour la dernière soirée, déjà !

Moi qui pensait qu’une semaine entière serait peut-être un peu longue, je n’ai quasiment pas eu le temps de lire, ni d’écrire les articles du blog !

Nous décidons de prolonger d’un jour l’aventure en se retrouvant tous dans la même guesthouse à Hopkins, après les 4h retour de catamaran. Jeu de cartes, apéro, resto traditionnel bélizien…

Je quitte le groupe le lendemain avec les 2 Québécoises pour faire du stop. Daniel, un évangéliste, nous accueille dans sa voiture et nous fait lire la bible ! Les filles partent dans le nord, je continue seule avec Daniel en direction du Sud pour retrouver Louise. Les fortes pluies ont inondé les routes et nous devons faire demi-tour ! Daniel me raccompagne gentiment à la guesthouse que je venais de quitter 1h auparavant. C’et donc seulement le lendemain que je retrouverai Jérôme et Louise non plus à Plancencia au bord de l’eau mais à San Ignacio près de la frontière Guatémaltèque ! Pour me rendre au lodge, une journée de voyage avec Maciek qui se rend au même endroit, alternance entre stop et bus local…qui me pose au bord de la route en me disant que je peux accéder au lodge à pied. Parfait me dis-je, quelle facilité ! Et puis au bout de 15minutes de marche, un panneau annonce la direction du lodge mais aussi la distance … 6 miles ! Ah oui, d’accord… mais je ne me rappelle pas à combien de km correspond un mile… Au loin, quelques maisons, je m’approche et leur demande si c’est loin, je comprends que oui lorsqu’il me propose d’attendre chez eux en m’offrant un thé. Ils m’assurent qu’une camionnette va passer mais ils ne savent pas dans combien de temps. Une heure plus tard, rien, 2 heures plus tard, rien, 2 heures et 20 minutes plus tard, un taxi…je dévale la pente qui me sépare de la route, je reconnais Louise à l’intérieur…mais il est trop tard. GRRRR ! 10 minutes encore et la camionnette arrive au loin, sac sur le dos, je saute, m’agite, gesticule au beau milieu du chemin de terre ! Hallucinés, les gens acceptent de me faire monter à l’arrière du pic-up !

J’arrive dans un lieu somptueux et confortable dans lequel je retrouve avec le sourire Louise et que je rencontre avec grand plaisir Jérôme à qui j’envoie mes sincères remerciements pour ces deux jours passés ensemble.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Le Belize, vous connaissez ? Imprimer Envoyer
Écrit par NoĂ©mie   
Samedi, 09 Juin 2012 00:00

Pays extraterrestre au milieu de l’ Amérique centrale, le Belize se différencie surtout par ses habitants à la peau noire comme en Afrique et par sa langue nationale, l’anglais ! (C'est d'ailleurs le seul pays anglophone d'Amérique Centrale).

Il se situe au sud du Mexique, à l’est du Guatemala et au nord du Honduras, bordé par la magnifique mer des Caraïbes. La capitale, Belmopan depuis les années 1970, succède à Belize City qui est la plus grande ville du pays.

 

 

Le Belize, démocratie parlementaire et membre du Commonwealth a pour chef d'État la très chère reine Elisabeth II. La première chose qui frappe est l’aspect multiracial de la population dont les origines s’éparpillent entre mayas, européens, africains, créoles, garifunas (afro-amérindien) sans compter l’actuelle présence d’Indiens, de Chinois, de Moyens Orientaux et de Nord Américains ! Un sacré mélange.

Ce sont sans aucun doute les Mennonites qui tranchent le plus au milieu de cette diversité ! Des communautés pouvant rivaliser avec la petite maison dans la prairie, parlant allemand, se déplaçant en charrette à chevaux, vivant de l’agriculture, s’habillant de salopettes, chemises à carreaux et chapeaux de paille ! Ils vivent selon des habitudes se rapprochant d’une organisation sectaire et en autarcie…ce qui fait exploser le pourcentage de consanguinité   !

 

 

Nous traversons donc la moitié du pays en 4 heures de bus d’un autre temps. Atmosphère nouvelle, ambiance festive et bruyante et arrivée à la station de bus de Belize City. Il faut en l’espace de 3 minutes retrouver le réflexe de parler anglais alors que cela fait 4 mois que nous utilisons l’espagnol ! Des gens partout, du bruit, des déchets… un beau bazar … Un chauffeur de taxi nous indique une guesthouse pas trop chère (tout de même 25 dollars Béliziens, soit 12 dollars US, soit environ 10 euros). Nous négocions une chambre double avec salle de bain privée pour le prix des dortoirs et surprise nous avons vu sur la mer ! Nous partons faire un tour en ville après les recommandations de tous par rapport à la sécurité et à la vigilance dont il faut redoubler ici. On nous parle de vol, de drogue, de crime même et de rentrer avant la tombée de la nuit. Rien de très rassurant… et dans la rue, un sentiment d’insécurité se fait ressentir. Des gens abimés, malades, SDF, drogués, nous nous faisons héler, appeler, saluer aussi. La ville n’a rien pour plaire et il n’y a rien à y faire !

Belize City serait la pire ville du pays et il ne faut pas s’arrêter à ces premières mauvaises impressions. Le pays est tout de même bordé par une des plus belle mer du monde : la mer des Caraïbes avec une multitude de cayes et d’attols (îles quasi désertes), le blue hole, de nombreux sites mayas ainsi qu’une jungle riche en faune et flore.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous n’avons pas de photos car nous avons préféré garder nos appareils en sécurité. Dommage car certaines scènes de vie, certains lieux, certaines personnes auraient pu constituer de très beaux clichés. Cependant, nous en avons sélectionné quelques unes sur internet qui se rapproche de ce que nous avons pu voir.

Nous restons 2 jours à se reposer, à cuisiner, à prendre des informations sur le pays en attendant l’ami de Louise venu de France pour faire une semaine de voile.

 

 

 

 

 

 


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