Un extraordinaire detour de trois cent et quelques jours autour de la terre
16
Sep
    Traversee de la frontiere russo-mongole a bord du train

22h15 : départ pour 30h de voyage ferroviaire entrainant la fin de l’aventure Russe et le commencement de la suivante : elle sera Mongole.

Deux critères ont rendu le trajet plus agréable mais moins épique que le premier :

  • La seconde classe tout d’abord, avec ses compartiments de quatre personnes, son couloir permettant de contempler le paysage changeant, un espace pour soi surtout.
  • La prĂ©sence de nos deux acolytes Argentins : Ruan et Luis rencontrĂ©s au lac BaĂŻkal, qui ne ratent aucune occasion pour mettre l’ambiance, notamment musicale.

De nombreux arrêts ont ponctué le voyage dont deux de 3h, frontière oblige. Demande de passeport, papiers administratifs à remplir et débarquement foudroyant des gardes douaniers à la recherche de clandestins cachés dans les emplacements à bagages. Se faire tout petit et attendre que ca se termine !

VISA : OK, Sortie de Russie : OK, Entrée en Mongolie : OK

Notre wagon s’est retrouvé à plusieurs reprises esseulé sur la voie, abandonné de sa locomotive. On en a profité pour aller découvrir notre premier tout petit marché Mongol aux échoppes proposant des bonbons et biscuits et son camion benne remplis de barbac dissimulée sous des tissus tachés.


Arrivée à 6h du matin dans la capitale la plus froide du monde : Oulan Bator. Que faire si tôt dans une ville inconnue, dans un pays nouveau ? Observer, découvrir, aller vers les gens surtout. Ainsi, dès 8h il a fallu tenter la première traversée d’avenue sans passage piéton, à la rencontre de toutes sortes de véhicules aux klaxons en bonne santé ! Telles des petites détectives aux gros sacs à dos nous avons déniché le guichet nous permettant d’acheter nos billets pour Pékin, le 1 Octobre.

2 semaines en Mongolie est un délai très court pour arpenter un pays grand comme 5 fois la France ! Notre envie d’évasion dans les steppes Mongoles à la rencontre du peuple nomade nous fait monter dans un bus pour Kharkhorin. Le froid toujours, le bus durant 6h à subir les décibels bien trop nombreux de la télé allumée et aux émissions débiles, soyons honnêtes !


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15
Sep
    Avez-vous deja vu... des maisons comme a Irkoutz ?

Ville d’arrivée des 4 jours de train, ville de départ pour le transmongolien, Irkoutz est une ville Russe qui s’est révélée bien mystérieuse malgré le peu de temps passé à l’arpenter. Sa fête peu festive avec pour seules animations des ballons Bob l’éponge remplis d’hélium et des enfants déguisés en télétubbies. Ses 5 degrés à l’apogée de l’après-midi n’ont pas aidé à réchauffer l’ambiance !

Seules ses maisons ont retenus notre attention et ont suscité chez nous maintes suppositions…

A vous de vous faire les vĂ´tres Ă  partir des photos ci-dessous

Clichés réalisés sans trucage….



On se retrouve à bord du transmongolien… en seconde classe !


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14
Sep
    We did it!

Température extérieure : 5 degrés
Température de l'eau : 8 degrés

Passage obligé pour les voyageurs en quête de sensations fortes suivies d'un sauna traditionnel.

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13
Sep
    Albums photos

Juste un petit mot du "webmaster" pour vous dire que les premiers albums photos de Noémie et Louise sont prêts. Cliquez sur les liens dans le menu "Albums photos" à droite pour découvrir plein de photos de leur voyage.

Ces albums sont sous Picasa, donc si vous avez un compte Gmail, vous pouvez mĂŞme poster des commentaires sur les photos.


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12
Sep
    Un havre de paix Siberien : le lac Baikal

Mettez 3 Russes, 1 Sud-Africain, 2 couples de retraités Américains, 1 chauffeur typé Indonésien avec sa femme décolorée et nous 2 pendant 5h dans un mini-mini-bus et vous passerez un moment so cosmopolite très agréable! D’Irkoutsk, petite ville Russe à Olchon petite île (cf carte) arrivée au lac Baïkal : immensité apaisante et savoureux mélange d’eau douce, de sable, d’herbe, de montagnes, de rochers…

 

 

 

La présence de nombreux rubans colorés accrochés non au hasard pour implorer le Shaman absent… Une yourte posée devant ce paysage dont on ne peut se lasser, une ballade de 6h avec Enrico, le Sud-Africain du bus, à parler anglais mais aussi dessiner, mimer, répéter, grimacer pour se faire comprendre. Merci pour sa patience, ses connaissances et sa gentillesse. Il fut notre guide et notre prof durant cette jolie ballade.


Au cas où vous auriez oublié, petites infos géographo-touristiques :

(pour les plus curieux : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lac_Ba%C3%AFkal)

Ce lac est unique de part sa profondeur : jusqu’à 1637 m et sa surface : 23 400 km². Son eau limpide est douce, tout comme le paysage qui l’entoure. Il est parfois surnommé « Perle de Sibérie ». Il semble parfait n’est-ce pas ? C’est sans compter sa température qui ne dépasse pas les 10 degrés, quand il n’est pas gelé ! Ainsi, des « bagnats » (saunas) ressemblant à des toutes petites baraques à frites sont posés sur la plage permettant à chacun de faire le plein de chaleur avant le saut dans l’eau froide. Nous pensons tenter l’aventure demain…

Débarquement dans le charmant complexe hôtelier aux allures d’Astérix ou de Pocahontas, le plus grand de la ville, le plus confortable certainement aussi. Les chambres sont trop chères pour nous mais nous arrivons à dégotter une chambre peu onéreuse en « backstage » (avec les employés), repas compris. Rapidement, on se sent comme à la maison, avec les Américains pour grands-parents, les Allemands comme frères (jeu de cartes) et les Argentins, Israëliens comme potes (soirée guitare-feu de bois).

La température a pas mal chuté depuis que le ciel est couvert. Polaires et GoreTex sont de sortis.

La douche se passe dans le hammam avec bassines d’eau chaude et d’eau froide : épique mais fort agréable. Il fait très bon à l’intérieur et on prend plaisir à quitter nos habitudes occidentales.

Seul notre mauvais anglais freine souvent les discussions, avec un paquet de frustration de ne pas tout comprendre, de ne pas pouvoir poser autant de questions qu’on voudrait. Se faire expliquer l’Apartheid par Enrico, le conflit Israëlo-Paslestinien par Mirel….ca viendra, on ne perd pas espoir et on révise le soir !

Nous prenons le transmongolien mercredi soir pour 30 heures seulement de voyage en seconde classe ;) Les deux argentins rencontrés hier soir seront dans ce même train qui a pour arrivée Oulan Bator, capitale de la Mongolie…


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